BdC : prévision de croissance réduite

Par La Presse Canadienne | 14 juillet 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Édifice de la Banque du Canada à Ottawa.
Photo : Taxiarchos228 / Wikimedia Commons

La Banque du Canada (BdC) a réduit mercredi sa prévision pour la croissance économique de cette année, tout en maintenant son taux d’intérêt directeur à 0,25 %.

La banque centrale s’attend désormais à ce que l’économie progresse de 6,0 % en 2021, alors qu’elle visait précédemment une croissance de 6,5 %.

Cependant, la banque prévoit maintenant que l’économie affichera une croissance de 4,6 % en 2022, alors que sa prévision précédente à ce chapitre visait une croissance de 3,7 %.

Selon la banque, les conditions économiques se sont suffisamment améliorées pour qu’elle réduise ses achats hebdomadaires d’obligations fédérales, qui passeront ainsi de 3 milliards de dollars (G$) à 2 G$.

Ces achats sont une mesure de relance destinée à soutenir la baisse des taux d’intérêt pour les hypothèques et les prêts aux entreprises.

La BdC s’attend en outre à ce que l’inflation soit supérieure à 3,0 % pour le reste de l’année en raison de la hausse des prix de l’essence et de ceux de certains services à forte proximité, dont la demande rebondit plus vite que l’offre.

Dans sa déclaration, la banque centrale a indiqué que les facteurs faisant grimper l’inflation étaient vraisemblablement passagers, mais qu’elle les suivrait de près pour évaluer leur persistance et leur ampleur.

Elle ne s’attend pas à ce que l’économie soit prête à composer avec une hausse des taux d’intérêt avant la deuxième moitié de 2022.

Maintenant que les restrictions de la santé publique sont partiellement ou complètement levées un peu partout dans le pays, la banque centrale prévoit que les consommateurs commenceront à dépenser davantage, après avoir enregistré un excédent d’épargne d’environ 200 G$ pendant la pandémie, alors que les occasions de dépenses se faisaient plus rares.

Dans la mise à jour de ses prévisions économiques, la banque souligne que les dépenses ne devraient pas être affectées par le déclin de l’aide fédérale, puisque de plus en plus de personnes devraient retourner au travail. Cela devrait leur permettre de gagner plus d’argent et contrebalancer la fin de l’aide gouvernementale.

La Presse Canadienne