D’autres fermetures auraient un effet négatif

Par La rédaction | 29 avril 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Photo : Dina Damotseva / istockphoto

La réintroduction de fermetures généralisés au milieu d’une deuxième vague d’infections à la COVID-19 aurait de grands effets négatifs sur les notations de crédit mondiales, rapporte Fitch Ratings.

L’agence de notation a déclaré que si son scénario baissier pour l’économie mondiale se réalisait – un scénario qui comprend une fermeture prolongée dans les principales économies entraînant des récessions à double creux qui repoussent la reprise mondiale au-delà de 2021 – la plupart des secteurs subiraient de lourds effets sur leur cote de crédit.

Dans un tel cas, le secteur financier serait largement vulnérable aux déclassements et aux notations négatives.

« Certaines institutions financières non bancaires et certains secteurs de l’assurance seraient moins exposés, a déclaré Fitch. Les sociétés de valeurs mobilières, les gestionnaires d’actifs de placements et les assureurs pourraient subir un impact moyen de notation pouvant inclure des changements de perspectives et certains changements de notation possibles. »

Dans les autres secteurs mondiaux, les matières premières, les entreprises aériennes et les entreprises les plus exposées aux dépenses discrétionnaires (telles que les secteurs de la vente au détail, des jeux, de l’hébergement et des loisirs) seraient les plus vulnérables à l’impact des notations dans un scénario baissier, a déclaré Fitch.

« En revanche, les secteurs traditionnellement défensifs, notamment les services publics, les télécommunications, les soins de santé, la nourriture, les boissons et le tabac, ne devraient voir qu’un impact léger », estime l’agence de notation.

Fitch note que la plus grande différence entre son scénario de référence et le scénario baissier serait la trajectoire de la reprise.

Au lieu d’un impact sévère à court terme suivi d’une croissance supérieure à la moyenne en 2021, le scénario à la baisse « comprend une phase de reprise beaucoup plus prolongée avec un retour retardé aux niveaux de production économique d’avant la crise ».

La rédaction