De nouvelles menaces planent sur l’épargne

Par La rédaction | 8 octobre 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Menace
Photo : akinbostanci / iStock

La Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC) a établi la liste des principaux facteurs de risques qui menacent l’épargne des Canadiens depuis l’apparition de la COVID-19.

La SADC a retenu quatre facteurs liés à la pandémie actuelle, susceptibles d’exacerber le risque pesant sur l’épargne des Canadiens, dans son rapport annuel 2020 déposé mardi au Parlement. 

L’ÉCONOMIE AU CŒUR DES RISQUES 

Les incertitudes entourant la propagation du virus et les mesures de confinement représentent un des principaux facteurs de risque, au même titre que la hausse du chômage, la volatilité des marchés, et l’érosion de la confiance des consommateurs et des entreprises.

À l’inverse, certains éléments pourraient atténuer le risque pesant sur l’épargne : le soutien financier apporté aux ménages et aux entreprises, le soutien en trésorerie aux institutions membres de la SADC, le soutien au marché et au crédit, ainsi qu’une action en politique monétaire et une rapidité des interventions.

La SADC note également que certains facteurs ont une incidence incertaine sur le risque, à savoir : la découverte d’un vaccin ou de traitements, la durée des répercussions économiques, et les conséquences de la pandémie sur la résilience financière des ménages et de l’économie du pays.

Pour répondre à ces nouveaux facteurs de risque en 2020-2021, la SADC vise notamment à pouvoir s’adapter rapidement à l’évolution des risques liés à la pandémie de COVID-19. La société d’État compte aussi sur son nouveau Centre d’excellence en matière de simulations, afin de pouvoir vérifier en priorité la capacité de faire face à l’évolution de la pandémie. 

Ces mesures s’ajoutent à la communication effectuée par la SADC quand la pandémie s’est déclarée. La société d’État avait alors renforcé sa présence publicitaire « pour que les Canadiens gardent confiance et soient assurés de la sécurité de leurs dépôts, et pour contribuer à la stabilité financière », souligne le rapport annuel.

La rédaction