Des plans de retraite perturbés par l’immobilier

Par La rédaction | 5 juillet 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture

Face à la montée des prix dans l’immobilier, bien des locataires repoussent ou renoncent à leur projet d’accession à la propriété, une tendance qui pourrait avoir des répercussions durables sur la planification de la retraite.

C’est ce que révèle un récent sondage de la Canada Vie mené par Angus Reid auprès de plus de 1 500 Canadiens de 18 ans et plus en mai dernier.

Une forte majorité (73 %) des répondants disent que le moment est mal choisi pour acheter une maison. Ils sont freinés par le prix élevé des propriétés, le manque d’argent pour constituer une mise de fonds et un revenu insuffisant pour être admissible à un prêt hypothécaire.

PLUS DIFFICILE POUR LES JEUNES

Ce sont les plus jeunes (25 à 29 ans) qui sont deux fois plus susceptibles de ne jamais devenir propriétaire, comparativement à ceux âgés de 30 à 49 ans.

Les deux tiers (64 %) des répondants pensent que l’aide d’un proche sera nécessaire pour accéder à la propriété.

Chez ceux qui sont déjà propriétaires, le quart dit consacrer une grande part de leur revenu au paiement de leur hypothèque.

Dans le marché actuel, près de la moitié des répondants n’ont plus les mêmes capacités d’économiser (43 %) ou d’investir (48 %). Ils sont 24 % à penser devoir modifier leur plan de retraite.

Malgré le resserrement du marché, il y a encore moyen d’accéder à la propriété, selon Hugh Moncrieff, vice-président exécutif, Réseau-conseils et Affaires de l’industrie chez Canada Vie. Plus que jamais, les futurs acheteurs doivent chercher les meilleurs conseils financiers et élaborer une planification à long terme pour réaliser leur projet immobilier.