Des travailleurs épuisés, mais plus loyaux

Par La rédaction | 6 mai 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Malgré un contexte lourdement marqué par l’anxiété, le stress et l’épuisement en raison de la pandémie, les travailleurs canadiens démontrent une plus grande loyauté envers leurs employeurs et un plus grand sens du devoir. C’est ce que révèle un nouveau sondage réalisé par KPMG.

Une très forte majorité (80 %) affirme que leur employeur les a traités équitablement pendant la pandémie. Si les premiers mois ont été particulièrement difficiles pour 18 % d’entre eux, ils soulignent en même temps que leur employeur a fait des changements « positifs durant cette période ».

Près d’un répondant sur deux affirme toutefois que leur charge de travail est plus lourde qu’elle ne l’était avant la pandémie. Et 31 % indiquent être tellement débordés, au bord de l’épuisement ou épuisés.

Malgré tout, près de trois répondants sur cinq (59 %) affirment se sentir plus motivés et engagés parce que leur travail est plus pertinent aujourd’hui et a un impact plus important qu’avant la pandémie.

DES COMPÉTENCES SOUS-UTILISÉES

Plus du tiers des répondants estiment que leur employeur reconnaît mieux leur contribution à l’organisation qu’avant la pandémie. Toutefois, ils sont un peu plus nombreux (36 %) à dire qu’ils n’ont pas les mêmes occasions de développer ou de mettre en valeur leurs compétences ou leur talent aujourd’hui. Ce pourcentage grimpe à 43 % pour le groupe d’âge de 35 à 44 ans.

Ils sont 38 % à estimer que leurs compétences et leur expérience ne sont pas pleinement utilisées aujourd’hui par rapport à avant la pandémie. Plus d’hommes (42 %) que de femmes (34 %) se sentent ainsi. Parmi les 25 à 34 ans, 40 % se sentent également sous-estimés. Cette proportion grimpe à 43 % chez les 35 à 44 ans.

Les employeurs se doivent d’agir. « Il s’agit donc d’une bonne occasion de rappeler à leurs dirigeants et aux membres de leurs équipes de prendre des nouvelles de leurs collègues et de discuter de ces enjeux, par exemple de moyens d’atténuer le stress ou de favoriser la croissance et la reconnaissance, soutient Doron Melnick, leader national, Gestion des personnes et du changement à KPMG. L’identité de la personne qui amorce la discussion est moins importante que la conversation elle-même, et que les changements positifs qui devraient découler de celle-ci. »

Le sondage de KPMG a été mené en ligne auprès de 1 012 Canadiens de 18 ans et plus.

La rédaction