Devenir propriétaire, un rêve hors de portée

Par La rédaction | 23 juin 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Weerapat Kiatdumrong / 123RF

Dans un marché immobilier en surchauffe, l’accès à la propriété devient de plus en plus difficile pour de nombreux Canadiens. Trois acheteurs canadiens sur quatre soutiennent n’avoir plus les moyens d’être propriétaires en raison des prix de l’immobilier, qui ont atteint un sommet record et continuent d’augmenter, selon le sondage sur l’endettement de la Banque Manuvie.

Parmi les répondants, ils sont 67 % à s’inquiéter du prix des logements dans leur municipalité, ce qui pourrait les forcer à déménager ailleurs s’ils décident d’acheter une habitation. Épargner pour une habitation devient source de préoccupation et même d’inquiétude pour une majorité de Canadiens.

Le tiers (33 %) des propriétaires admettent avoir eu besoin de l’aide de leurs parents pour acheter leur première habitation. Cela a été le cas de près de la moitié des propriétaires qui font partie de la génération Z (47 %) et de la génération Y (46 %). Un certain nombre de parents (5 %) ont même utilisé la valeur nette de leur propre habitation pour aider leurs enfants adultes à devenir propriétaires.

« Comme les prix de l’immobilier empêchent de nombreux Canadiens d’accéder à la propriété, les jeunes générations sont forcées de se tourner vers leurs parents pour combler l’écart, résume Rick Lunny, président et chef de la direction, Banque Manuvie. Bien que cette solution puisse être efficace à court terme, elle peut en fait empirer le problème. »

En effet, peu importe la conjoncture du marché immobilier, il est important de disposer d’une certaine souplesse financière, surtout lorsqu’on envisage d’acheter une habitation, souligne-t-il.

Or, le sondage a révélé que 72 % des Canadiens n’ont pas de plan financier écrit et seulement un tiers (35 %) de ceux qui sont endettés ont établi une stratégie pour rembourser leurs dettes. Ne pas savoir où va son argent peut entraîner une perte de contrôle de ses finances et faire renoncer à un projet d’acquisition.

Le sondage Manuvie, qui en est à sa 11e édition, a été mené en ligne auprès de 2 001 Canadiens âgés de 20 à 69 ans ayant un revenu supérieur à 40 000 $ et à l’échelle du pays.

La rédaction