Économie : le pire scénario est évité

Les mesures fiscales et les bas taux d’intérêt préparent la reprise de l’économie, selon la Banque du Canada.

La banque centrale vient de changer de gouverneur : Stephen Poloz a laissé la place à Tiff Macklem mercredi. Mais tous les deux sont aussi optimistes.

Dans une déclaration commune, l’ancien et le nouveau gouverneur affirment qu’il est temps de se tourner vers la sortie de la crise économique, relève le Financial Post.

La banque centrale maintient son engagement à poursuivre les achats d’actifs à grande échelle jusqu’à ce que la reprise économique soit bien engagée. Cette orientation a été adoptée peu avant la fin du mandat de Stephen Poloz et approuvée par Tiff Macklem. La Banque du Canada a aussi gardé son taux directeur inchangé à 0,25 %.

LA LUMIÈRE AU BOUT DU TUNNEL

En avril, la banque centrale s’était dispensée d’émettre des prévisions pour les mois à venir, devant la volatilité importante qui prévalait au début de la pandémie. Elle avait établi différents scénarios sur la santé de l’économie canadienne.

À présent, elle croit que le pire est écarté. « L’économie canadienne semble avoir évité le scénario le plus pessimiste présenté dans le Rapport sur la politique monétaire d’avril de la Banque », indique-t-elle dans un communiqué.

Malgré la baisse du PIB canadien de 2,1 % au premier trimestre, et de 10 à 20 % au deuxième trimestre, la Banque du Canada s’apprête à réduire certains programmes d’achat d’obligations.

Après avoir stabilisé les marchés du crédit, elle pourrait désormais se concentrer sur le soutien de la demande pour maintenir une pression à la baisse sur les taux d’intérêt de détail et commerciaux, avance le Financial Post.