Économiser de l’impôt comme les plus riches

Par La rédaction | 27 février 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Pièces d'or cachées dans la chemise ouverte d'un homme d'affaires.
Photo : Aleksey Mnogosmyslov / 123RF

Les plus grandes fortunes ont des moyens d’économiser sur leur facture d’impôt en toute légalité, que bon nombre de contribuables pourraient utiliser aussi.

Les plus fortunés maximisent leurs REER et leur CELI… alors que beaucoup de ménages aux revenus plus modestes n’en font pas autant, même quand ils seraient en mesure de le faire.

PRÉCIEUX, LE REER ET LE CELI

Cela peut paraître un concept de base, mais on peut mettre à l’abri de l’impôt une partie des revenus annuels en utilisant ses droits de cotisation au REER. Les montants versés sont déduits des revenus imposables. Et l’impôt sur les rendements peut être reporté aussi longtemps qu’après 70 ans, quand le détenteur du REER décaissera ses fonds.

De son côté, le versement au CELI ne diminue pas la facture d’impôt de l’année, mais les rendements obtenus dans ce compte d’épargne sont exonérés d’impôt à vie. Et aucun impôt ne sera payable sur les retraits, quel que soit l’âge du détenteur du CELI.

Et quand leurs CELI sont pleins, les plus fortunés ne s’arrêtent pas là, relève le Financial Post. Ils donnent de l’argent à leurs enfants pour que ces derniers alimentent leurs propres CELI. De la richesse est ainsi transférée, avec des rendements mis à l’abri de l’impôt.

FAUT-IL S’INCORPORER?

Les Canadiens fortunés peuvent aussi profiter de taux d’imposition réduits grâce à l’incorporation. La constitution en société permet également de bénéficier des règles d’amortissement et de la possibilité d’avoir un régime de retraite déductible d’impôt.

L’incorporation devient fiscalement intéressante dès que des revenus de l’entreprise ne sont pas indispensables au train de vie de l’entrepreneur. Ces revenus pourraient être taxés au taux d’imposition des sociétés, potentiellement plus faible que le taux marginal d’imposition individuel.

PRÊTER POUR FRACTIONNER

Le prêt d’argent avec fractionnement des revenus est une autre possibilité utilisée par les mieux nantis que des ménages aux revenus plus modestes pourraient davantage utiliser. Un conjoint plus imposé que l’autre peut lui transférer une partie de ses revenus, ou à ses enfants.

Mais si ce transfert se fait sous la forme de prêt, il devra être établi avec un taux prescrit par l’Agence du revenu du Canada.

La rédaction