Finances : les femmes célibataires se sentent mieux informées

Par La rédaction | 16 avril 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les femmes américaines qui vivent seules se sentent mieux informées sur le plan financier que celles qui sont mariées… mais moins que les hommes célibataires, selon une nouvelle étude du groupe suisse UBS analysée par ThinkAdvisor.

Intitulée Single point of view, cette enquête montre en effet que près des deux tiers (61 %) des hommes seuls déclarent en savoir beaucoup sur l’investissement, contre seulement 45 % des femmes célibataires et 28 % des femmes mariées.

De même, lorsqu’on leur demande s’ils s’informent régulièrement des tendances du marché, 63 % des hommes célibataires répondent par l’affirmative, comparativement à 47 % de leurs homologues femmes et à 37% des épouses.

Interrogée dans le cadre de l’enquête d’UBS, une répondante de 53 ans qui vit en solo résume ainsi la situation : « Je suis bien plus impliquée que si j’étais mariée. En tant que célibataire, c’est moi qui suis obligée de prendre toutes les décisions financières et d’envisager différentes options de placement. »

LES FEMMES DE LA GÉNÉRATION Y À LA TRAÎNE

UBS précise néanmoins que ces données concernent un segment de la population bien précis, en l’occurrence des personnes bénéficiant de hauts revenus. Parmi les quelque 883 investisseurs américains célibataires (414 femmes et 469 hommes) sélectionnés, les Y devaient en effet disposer d’au moins 250 000 dollars en actif à investir, contre 500 000 dollars pour les membres de la génération X et plus d’un million pour les baby-boomers.

Le rapport révèle entre autres que parmi les femmes célibataires, celles de la génération Y sont les moins impliquées dans leurs finances. Ainsi, 61 % des femmes célibataires de la génération du millénaire reconnaissent avoir d’autres priorités dans la vie que leur bien-être financier, comparativement à 38 % des femmes de la génération X et à 28 % des baby-boomeuses. De même, 59 % des femmes de la génération Y qui vivent seules admettent qu’elles devraient en faire plus avec leurs finances, contre 47 % des membres de la génération X et 22 % des baby-boomeuses.

L’enquête constate également que beaucoup de femmes sont conscientes du fait qu’elles devraient plus se préoccuper de leur avenir financier. C’est notamment le cas de 59 % des femmes de la génération Y, de 47% des représentantes de la génération X et de 22 % des baby-boomeuses. De même, elle montre que les femmes du millénaire sont davantage disposées à utiliser leurs comptes de retraite plus tôt que les autres catégories d’âge. Ainsi, un tiers des femmes Y ont déjà effectué des retraits dans leurs comptes de retraite, contre seulement 9 % des femmes célibataires de la génération X et 5 % des célibataires du baby-boom.

TROUVER UN « PRINCE CHARMANT »… ET RICHE

Par ailleurs, l’étude d’UBS relève que 82 % des Y américaines célibataires espèrent se marier un jour, à l’instar de 48 % des femmes de la génération X et de 21 % des baby-boomeuses. Et lorsqu’elles passent à l’acte, la plupart d’entre elles attendent de leur conjoint une sécurité financière : 79 % des célibataires de la génération du millénaire font ce souhait, tout comme 57 % des femmes de la génération X et 48 % des baby-boomeuses. Interrogée dans le cadre de l’enquête, une répondante de 39 ans avoue ainsi qu’il est « très stressant » pour elle de penser à l’argent et qu’elle « aimerait ne pas avoir à s’en soucier du tout ».

La réalité financière des femmes de la génération Y célibataires qui s’engagent dans une relation amoureuse est toutefois souvent bien différente de leurs attentes : alors que la grande majorité d’entre elles (83 %) s’attendent à participer aux décisions d’investissement et à la planification financière à long terme de leur couple, seules quatre sur 10 (39 %) des femmes mariées y participent effectivement.

La rédaction