Jeff Bezos bat son propre record

Par La rédaction | 6 juillet 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Jeff Bezos
Photo : Wikimedia Commons / Seattle City Council

Bien qu’Amazon soit l’objet de nombreuses polémiques, son PDG continue à s’enrichir de plus en plus vite grâce à la crise économique engendrée par la pandémie de coronavirus, rapporte le Journal de l’économie.

Principal acteur mondial dans le domaine du commerce en ligne, très prisé des consommateurs durant le confinement, le géant américain a en effet su tirer son épingle du jeu en Bourse. Résultat : la valeur de la société a littéralement explosé et Jeff Bezos, qui détient 12 % de son capital, a vu sa richesse personnelle atteindre le niveau record de 171,6 milliards de dollars américains.

Si l’on en croit le classement des milliardaires de la planète établi par le magazine Bloomberg, l’homme d’affaires aurait gagné quelque 56,7 G$ US durant la seule première moitié de cette année, grâce à la crise de la COVID-19.

AMAZON FAIT L’OBJET DE VIVES CRITIQUES

Si la fortune personnelle de Jeff Bezos s’élève aujourd’hui à près de 172 milliards de dollars, soit le montant le plus important jamais atteint dans le palmarès de Bloomberg, le fondateur d’Amazon détenait déjà le précédent record, avec un magot estimé de quelque 167,7 milliards en septembre 2018.

Contacté par le magazine américain, le géant de la distribution en ligne a toutefois refusé de commenter ces chiffres. Selon le site web économique français Capital.fr, Jeff Bezos a notamment profité du fait que les affaires marchent très bien pour sa société, dont le titre a bondi de 4,4 % en Bourse, pour s’établir à 2 879 dollars au début du mois de juillet, soit un autre record.

« Ce record est annoncé alors qu’Amazon est critiqué pour sa gestion de la crise et la rémunération de ses employés. Le géant américain a annoncé cette semaine avoir distribué 500 millions de dollars de “bonus de remerciement” aux travailleurs qui étaient en première ligne durant la crise, mais reste toujours la cible de vives critiques », rappelle Capital.fr.

La rédaction