La dette mondiale bat des records

Par La rédaction | 17 Décembre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Un homme qui pousse une brouette pleine de sacs d'argent.
GeorgePeters / iStock

L’endettement mondial n’a jamais été aussi élevé dans le monde.

Le total de l’endettement cumulé des entreprises, des ménages et des gouvernements de la planète représente désormais trois fois la richesse produite annuellement sur terre, relève La Presse.

En moyenne, chaque être humain a une dette de 32 500 dollars américains, ce qui représente 255 000 milliards d’endettement mondial, calcule l’Institute of International Finance, un organisme basé à Washington, qui représente les principales institutions financières du monde.

DES ENTREPRISES INQUIÈTENT 

Les acteurs les plus endettés sont les entreprises, avant les gouvernements puis les ménages. Certains signes inquiètent notamment lorsque l’on observe l’évolution du crédit aux entreprises. Celles cotées BBB- ont une dette à un niveau historiquement élevé, alors que cette cote désigne des firmes qui se qualifient de justesse auprès des investisseurs institutionnels. Cet endettement de faible qualité représente la moitié du marché de la dette. C’est trois fois plus qu’en 2001.

UNE DISTINCTION À FAIRE ENTRE LES PAYS

Selon le classement publié par La Presse, les pays les plus endettés sont respectivement le Japon, avec une dette équivalente à 237,1 % de son produit intérieur brut (PIB). La Grèce figure en deuxième position avec une dette représentant 181,6 % de son PIB. Toujours en Europe, l’Italie et le Portugal ont des taux d’endettement supérieurs à 130 % de leur PIB.

Certains pays sont toutefois en plus mauvaise situation que d’autres. Ainsi, si les États-Unis sont parmi les pays les plus endettés, leur dette totale, par rapport à la taille de leur économie, n’est pas considérée comme préoccupante.

La situation est plus problématique au Portugal, en Italie ou en Belgique, où l’endettement est supérieur à la taille de l’économie du pays.

Au Canada, le gouvernement a prévu continuer de dépenser à crédit, toutefois la plupart des économistes affirment que le niveau actuel de la dette n’est pas un problème.

La rédaction