Plaidoyer pour une modernisation de la finance britannique

Par La rédaction | 14 mars 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Calculatrice ancienne.
Photo : Lyudmyla Voytovych / 123RF

Deux rapports viennent de rappeler le secteur financier financier britannique à ses devoirs en matière de gestion.

Les firmes financières britanniques n’ont jamais compté autant de femmes dans leurs équipes de direction… mais ces sociétés sont encore loin d’atteindre les objectifs qu’elles se sont elles-mêmes fixés.

LONG CHEMIN POUR FÉMINISER

Signataires de la Charte des femmes en finances, 45 % des firmes financières britanniques ont rempli leur objectif de représentation féminine dans la haute administration.

Mais 42 % sont encore en chemin pour y parvenir. On compte aussi 10 % de firmes qui avouent ne pas être en mesure d’y arriver. Aussi, 3 % des firmes n’ont même pas fourni de données, quand bien même elles avaient elles aussi signé la charte.

Et ce n’est pas tout : 14 % des firmes signataires ont même vu diminuer le nombre de femmes dans leur encadrement. Les pires résultats proviennent des banques d’investissement et des gestionnaires de fonds. Ils sont les seuls à demeurer en dessous de 30 % de femmes dans leur haute direction.

BANQUE CENTRALE PASSÉISTE 

Et un deuxième rapport vient asséner un deuxième coup à la finance britannique.

Cette fois, c’est la Banque d’Angleterre qui est critiquée par un rapport parlementaire. Celui-ci pointe le manque de diversité parmi le personnel de la banque centrale, mais aussi une gestion obsolète de la technologie, des achats et de la culture d’entreprise.

Le rapport parlementaire invite la banque centrale à moderniser ses systèmes informatiques, et à comparer ses coûts d’administration à ceux d’autres joueurs publics et privés. Il souhaite aussi obtenir des explications sur la manière dont la banque centrale compte atteindre ses objectifs en matière de diversité.

Et la Banque d’Angleterre peinerait à prendre les bonnes décisions en matière de technologie et de ressources humaines, en raison d’un manque de vision cohérente. « Il est préoccupant d’apprendre que le personnel n’a pas fait l’objet de mesures disciplinaires pour avoir enfreint la politique obsolète de la Banque en matière de passation des marchés environ 200 fois par an », déplore le rapport parlementaire.

La rédaction