La mauvaise surprise fiscale de la PCU

Par La rédaction | 31 juillet 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Femme effectuant un travail de comptabilité.
Photo : Pra-chid / iStock

Les bénéficiaires de la Prestation canadienne d’urgence (PCU) seraient bien inspirés d’en épargner une partie.

La PCU versée par le gouvernement fédéral n’est pas une prestation nette d’impôts, elle aura donc des répercussions sur le montant qu’il faudra débourser au printemps 2021.

Si la plupart des employeurs déduisent les impôts du chèque de paie, ce n’est pas le cas pour la PCU, rappelle Investment Executive.

Ses bénéficiaires devront donc débourser une partie de la prestation pour s’acquitter des montants dus sur ce revenu imposable.

Un bénéficiaire qui aurait reçu la totalité du montant disponible de la PCU, soit 12 000 $, pourrait devoir verser des impôts à l’Agence du revenu du Canada (ARC), s’il a aussi une rémunération de travail cette année. En effet, le montant personnel de base s’établit à 13 229 $ pour 2020. Les contribuables canadiens deviennent donc susceptibles de payer de l’impôt dès ce seuil atteint.

Avec un taux d’imposition de 15 %, un bénéficiaire québécois pourrait devoir débourser jusqu’à 1 800 $ d’impôts en mai prochain. Ce montant représente entre trois et quatre semaines de PCU au niveau maximum de 500 $ par semaine.

Les prestataires devraient donc se préparer pour l’an prochain… et commencer à mettre les sommes nécessaires de côté.

La Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE), disponible pour les étudiants de l’enseignement supérieur et les récents diplômés du secondaire, du collège et de l’université, est également imposable. Toutefois, les déductions et les crédits pour les frais de scolarité, les manuels scolaires et les frais de déménagement peuvent réduire considérablement le revenu imposable.

La question du déboursé d’impôts devrait donc être moins pertinente pour les bénéficiaires de la PCUE.

La rédaction