La transparence financière, un devoir conjugal ?

La malhonnêteté financière est une forme d’infidélité au sein des couples, selon un récent sondage.

L’honnêteté dans la gestion de l’argent familial est une valeur aussi importante que la fidélité dans le couple.

La moitié des couples (50 %) considèrent que la malhonnêteté en matière financière est une forme d’infidélité, indique un sondage d’Orion Advisor mené auprès de 500 ménages américains détenant un patrimoine d’au moins 150 000 $ US.

Les couples de milléniaux sont particulièrement scrupuleux sur cette question, puisque 61 % d’entre eux assimilent la malhonnêteté financière à de l’infidélité. Ces jeunes ménages sont aussi ceux qui ont le plus souvent eu des conversations portant sur l’argent avant de s’engager dans leur relation (90 %) que les ménages plus âgés tels que les baby-boomers (68 %).

C’est aussi chez les couples de milléniaux que les désaccords financiers sont les plus fréquents : un sur cinq (21 %) en vit chaque semaine, ce qui est le cas de seulement 2 % des couples de baby-boomers.

Sans aller jusqu’à la tromperie dans la gestion de l’argent familial, il existe une certaine attente en matière de transparence financière.

Ainsi, le quart des répondants (27 %) disent que leur relation serait meilleure si leur conjoint changeait quelque chose dans la façon dont il gère l’argent. Et un sur cinq (21 %) aurait aimé en savoir plus sur les comportements financiers de leur conjoint avant de s’engager dans leur relation.

C’est qu’ils pourraient avoir de bonnes raisons de mieux connaître les qualités de gestionnaire de leur conjoint. En effet, le quart des répondants (25 %) a déjà gardé un achat secret auprès de leur partenaire de couple. Et un sur dix (9 %) a des dettes qu’il tient secrètes aux yeux de son conjoint.

Des désaccords financiers surviennent au moins une fois par mois pour une minorité de couples (28 %).  La majorité des couples (58 %) affirment n’avoir jamais de tels différends en matière d’argent.

Quand des désaccords financiers surviennent, il s’agit le plus souvent de craintes au sujet des risques de marché (35 %). Un autre différend important (29 %) réside dans le choix de dépenser ou d’épargner.