L’argent, aussi tabou que le sexe ou la religion

Par La rédaction | 26 février 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : 123rf

C’est environ un quart des Canadiens qui estime que l’argent est un sujet aussi tabou que le sexe, la politique et la religion. Voilà ce que révèle un sondage mené par FP Canada.

Selon l’indice d’inconfort, un indicateur qui mesure l’aisance à discuter de certains sujets, 23 % des répondants sont mal à l’aise de parler d’argent, presque autant que les discussions portant sur la politique (26 %), les relations interpersonnelles (24 %) et la religion (23 %).

Les femmes étaient beaucoup plus susceptibles d’éviter le sujet que les hommes (27 % contre 18 %).

Si 9 % des Canadiens ont déclaré ne parler de leurs finances à personne, les répondants qui ont affirmé le faire étaient plus susceptibles de se confier à leur conjoint (58 %), leurs amis (44 %), leurs parents (31 %), leurs frères et sœurs et autres membres de la famille (28 %), leurs enfants adultes (20 %) et leurs collègues (19 %).

L’enquête a également révélé que les niveaux de revenu avaient une incidence sur la probabilité qu’un répondant ait une conversation à ce propos; 16  % des sondés parmi ceux gagnant 40 000 $ ou moins ont déclaré ne parler d’argent à personne. Seulement 39 % ont dit qu’ils aborderaient ce sujet avec leur conjoint ou partenaire, comparativement à 72 % des répondants dont les revenus se situent à 80 000 $ et plus.

La grande majorité des Canadiens ont déclaré qu’ils préféreraient parler d’argent à un humain plutôt qu’à un service en ligne. Les répondants ont indiqué désirer se tourner vers un planificateur financier (43 %), un ami proche (35 %), un membre de la famille (32 %), un conseiller en placement (30 %) ou un comptable (25 %), plutôt qu’avoir recours à des services en ligne tels que les robots-conseillers (4 %).

Près de 38 % des répondants ont déclaré qu’ils consultaient un ou plusieurs spécialistes pour obtenir des conseils financieres. Les répondants âgés de 65 ans et plus étaient beaucoup plus susceptibles de consulter un expert financier (49 %) que ceux âgés de 18 à 34 ans (29 %).

Les Canadiens qui gagnaient plus de 80 000 $ étaient également beaucoup plus susceptibles de parler à un expert financier que ceux qui gagnaient moins.

La rédaction