Le CELI, c’est plus qu’un compte d’épargne

Par La rédaction | 13 février 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : 123RF

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) offre une grande flexibilité à ses détenteurs… à condition de connaître le produit.

Le principal avantage du CELI est de mettre les rendements à l’abri de l’impôt, rappelle La Presse.

Le quotidien en profite pour réfuter les idées fausses qu’on pourrait se faire sur le CELI. C’est que les cotisations qu’on y fait ne sont pas déductibles des revenus, ce qui le différencie grandement du régime enregistré d’épargne-retraite (REER).

Un autre atout à considérer : la possibilité de le transférer au conjoint sans impact fiscal en cas de décès du titulaire. Ce transfert n’est pas imposable, que le conjoint dispose ou non de droits de cotisations non utilisés.

PAS DE DROITS ANTICIPÉS

Cependant, le CELI a aussi certaines limites. On ne peut cotiser qu’à partir de l’année où on devient résident canadien, rappelle La Presse. Un individu qui résiderait au Canada depuis 2013 ne peut bénéficier que des droits de cotisation attribués depuis cette année là, sans pouvoir remonter aux années précédentes.

De la même manière, c’est à compter de l’année de ses 18 ans qu’un Canadien peut cotiser au CELI. S’il dispose d’un numéro d’assurance sociale, il bénéficie des droits attribués cette année-là, mais là non plus, il ne peut se prévaloir des droits de cotisation attribués auparavant.

Si un résident canadien quitte le pays et perd son statut, il peut conserver son CELI. Mais il ne peut plus l’alimenter tant qu’il ne sera pas redevenu un résident canadien.

OBJECTIFS LIBRES

Enfin, même si certaines limites s’appliquent, le CELI permet de détenir un large panel de titres, tels que des actions ou des fonds communs. Il est bien plus un compte d’investissement qu’un compte d’épargne comme on pourrait l’imaginer.

Le CELI peut autant servir à placer des montants d’argent à long terme que de coussin de sécurité à court terme. Le point commun est la non-imposition de ses rendements.

La rédaction