Le coronavirus attend les investisseurs au détour

Par La rédaction | 25 février 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : oonal / istockphoto

La chute des marchés en début de semaine n’est qu’une manifestation de ce qui attend les investisseurs avec le coronavirus Covid-19.

Les investisseurs n’en ont pas fini avec la volatilité. La propagation du Covid-19 hors-Chine a fini par avoir des conséquences sur les marchés, visibles depuis lundi. Pourtant, l’éclosion du coronavirus avait laissé les Bourses presque de marbre depuis un mois, relève La Presse.

Mais les conséquences économiques commencent à se faire sentir. C’est le cas d’abord en Chine, mais aussi en Corée du Sud, et désormais en Italie, où quatre régions sont touchées par l’épidémie.

UN CHOC INTERNATIONAL

Les marchés comprennent que les conséquences ne se limiteront pas à la Chine, et des corrections sont à attendre. Toutefois, même si des variations sont prévisibles à court terme, elles ne s’estomperont pas de sitôt, prévient un spécialiste cité dans Le Journal de Montréal.

On peut s’attendre à de la volatilité aussi longtemps que le coût économique du coronavirus ne sera pas identifié clairement. D’ici là, les marchés pourraient réagir aux soubresauts des bonnes nouvelles et des inquiétudes.

JUSQU’À QUAND?

Ces variations peuvent durer, car l’épidémie continue à se répandre, souligne de son côté le Financial Post.

Les conséquences à moyen terme pourraient prendre diverses formes. Les banques centrales des États-Unis et du Canada pourraient même être amenées à baisser leurs taux d’intérêt pour soutenir leurs économies. Le prix du pétrole pourrait continuer à fléchir tandis que l’or poursuit déjà sa hausse.

Les effets sur les économies demeurent limités, mais les marchés sont en train de réagir à la possibilité que ce soit plus grave que prévu, poursuit le quotidien financier.

Finalement, deux choses sont sûres : 1. Personne ne connaît les conséquences définitives de cette épidémie sur les économies; 2. Il n’y a rien de tel pour rendre les marchés nerveux.

La rédaction