Le marché de l’habitation tend vers l’équilibre

3 mai 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : bee32 / 123RF

Faible à Montréal et à Québec, le degré de vulnérabilité du marché canadien de l’habitation passe d’élevé à modéré pour la première fois depuis dix trimestres, indique la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Le dernier rapport trimestriel de la SCHL montre que le degré de vulnérabilité demeure élevé seulement dans les villes de Vancouver, Victoria, Toronto et Hamilton. Pour le reste du Canada, le degré s’abaisse d’élevé à modéré.

Pour la SCHL, un degré élevé de vulnérabilité signifie que deux facteurs parmi l’accélération des prix, la surévaluation et la construction excessive, montrent des signes de déséquilibre.

Mêmes dans les villes à degré élevé, les déséquilibres tendent à se résorber. À Vancouver, les signes de surévaluation sont passés d’élevés à modérés. Les indicateurs de surchauffe sont aussi orientés à la baisse.

À Toronto, les prix des logements rejoignent progressivement les facteurs fondamentaux du marché, précise la SCHL. Le prix MLS moyen a ainsi continué de diminuer.

SIGNES DE SURCHAUFFE À MONTRÉAL

Au Québec, le degré de vulnérabilité demeure faible. Il l’est à Montréal depuis deux ans. « Les prix des habitations sont restés conformes aux facteurs économiques et démographiques, comme le revenu personnel disponible et la population de jeunes adultes », observe la SCHL.

Toutefois, l’organisme fédéral détecte désormais des signes de surchauffe à cause du « resserrement marqué entre l’offre et la demande sur le marché de la revente ».

À Québec, la SCHL ne constate l’émergence d’aucun signe de déséquilibre concernant les prix, le niveau des stocks, ou le taux d’inoccupation.