Le télétravail ne disparaîtra pas

Par La rédaction | 28 juin 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Femme à la maison qui effectue une vidéoconférence.
Photo : filadendron / iStock

La grande majorité des employeurs (74 %) ont l’intention d’offrir à leurs employés la possibilité de continuer à faire du télétravail même lorsqu’il sera devenu possible de retourner au bureau, révèle une étude réalisée par la banque des entrepreneurs canadiens (BDC).

« Depuis plus d’un an, les entrepreneurs canadiens sont nombreux à s’être tournés vers le télétravail pour limiter la propagation du virus. Les résultats de notre étude montrent que les avantages du télétravail sont si importants aux yeux de la plupart des entrepreneurs qu’ils comptent continuer à l’offrir, même une fois la pandémie terminée », explique Pierre Cléroux, vice-président, Recherche et économiste en chef de BDC.

Le télétravail est devenu un atout majeur pour les entreprises. Un peu plus de la moitié des employés (54 %) affirme que l’accès au travail à distance est désormais un facteur déterminant pour postuler ou accepter un emploi.

Le quart des employeurs (27 %) affirment que le télétravail leur donne accès à un plus grand bassin de talents. En raison de cela, la proportion de PME dont au moins la moitié des employés travaillent à distance a doublé depuis la pandémie. Elle est passée de 21 % avant la COVID-19 à 42 % aujourd’hui.

L’étude, réalisée auprès de plus de 700 PME et 2000 travailleurs canadiens en février et mars 2021, permet également de cibler les principaux avantages et inconvénients du travail à distance, et ce, pour les employeurs et les employés.

Ainsi pour les employeurs, le télétravail offre :

  • une flexibilité des heures de travail (54 %);
  • une meilleure rétention du personnel (35 %);
  • et la réduction des coûts d’exploitation (34 %).

Pour les employés, cela se traduit par :

  •  une réduction du temps de déplacement (84 %);
  • un horaire de travail plus flexible (62 %);
  • et un meilleur équilibre de vie (58 %).

Du côté des désavantages, pour les employeurs cela se répercute :

  • sur la communication, l’interaction et la collaboration (13 %);
  • et sur la productivité et l’efficacité (9 %);
  • sans compter que cette option n’est pas envisageable pour tous les postes (11 %).

Pour les employés, les désavantages sont :

  • la difficulté d’interagir de façon informelle avec les collègues (53 %);
  • l’augmentation de la fatigue des écrans (45 %);
  • le manque d’interactions sociales (44 %).

« Il ne faut pas sous-estimer l’impact du passage au télétravail, prévient Pierre Cléroux. Le télétravail peut permettre aux employeurs d’embaucher des candidats qualifiés auxquels ils n’auraient pas eu accès autrement, surtout dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. »

La rédaction