L’épargne, le grand regret des Canadiennes

Par La rédaction | 25 février 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Une femme devant un bureau avec un stylo. Des papiers sont devant elles, certains sont froissés. Elle semble soucieuse.
Photo : popunderlight / 123RF

Trois femmes sur quatre au pays regrettent de ne pas avoir commencé à épargner plus tôt.

La sécurité financière contribue au bien-être des femmes, affirment 59 % des Canadiennes interrogées par un sondage mené pour la banque CIBC.

Mais elles reconnaissent ne pas s’être donné les moyens dès que possible d’assurer cette sécurité financière.

REGRETS ET INQUIÉTUDES

La grande majorité d’entre elles (73 %) regrettent ainsi de ne pas avoir commencé à épargner plus tôt dans leur vie. Elles sont presque aussi nombreuses (67 %) à estimer qu’elles auraient dû commencer à investir plus tôt dans des placements. Plus de la moitié d’entre elles conseillent donc aux plus jeunes d’investir dès que possible, et de s’intéresser au plus tôt à la planification de la retraite.

En outre, elles sont deux sur trois à avoir de l’inquiétude quant à leur situation financière. Soixante-deux pourcent se font du souci au sujet de leurs finances, et 65 % craignent de manquer d’argent à la retraite.

De plus, 46 % des Canadiennes redoutent de ne pas disposer de suffisamment d’argent pour faire face à une situation d’urgence.

LE BUDGET, PAS LES PLACEMENTS

Malgré ces inquiétudes et ces regrets, elles sont seulement 39 % à décider de la façon dont l’argent du ménage est investi. Et elles ne sont que 10 % à très bien connaître les placements, et à peine davantage (15 %) à avoir une très bonne connaissance de leur plan de planification de la retraite.

Et quand elles détiennent un portefeuille de placements, près de la moitié d’entre elles (44 %) donne la priorité au maintien du capital et à la recherche de rendements prévisibles, plutôt qu’à tenter d’obtenir des rendements plus élevés.

La réalité est différente du côté de la gestion des dépenses, puisqu’elles sont 59 % à être principalement responsables du paiement des factures dans leur ménage. Elles sont presque aussi nombreuses (54 %) à s’occuper du budget du ménage.

La rédaction