Les banques se mobilisent pour le climat

Par La rédaction | 18 avril 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Ours blanc rugissant sur la banquise, devant la mer déchaînée.
Photo : Andrii IURLOV / 123RF

L’industrie de la finance doit passer à l’action pour prendre en compte les risques liés aux changements climatiques, affirme un regroupement de 34 banques centrales et superviseurs.

Le président du Réseau des banques centrales et superviseurs (NGFS) ainsi que des banquiers centraux ont publié une tribune dans Le Monde et The Guardian pour appeler l’industrie financière à intégrer les conséquences potentielles du réchauffement du climat.

Ces autorités financières représentent des pays responsables de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre. La Banque du Canada a rejoint ce réseau au cours des derniers mois.

NOUVEAUX RISQUES

Partout dans le monde, des gouvernements mettent en œuvre des plans pour réduire de 45 % les émissions de carbone d’ici 2050. Pour y parvenir, l’industrie de la finance doit être capable de réallouer massivement les capitaux, indiquent-ils. « Si certaines entreprises et certains secteurs ne parviennent pas à s’adapter à ce nouveau monde, ils ne pourront pas subsister », mettent en garde les banquiers centraux.

Face à ces nouveaux risques, les banques centrales doivent « intégrer les facteurs liés au développement durable dans leur propre gestion de portefeuille », recommandent les auteurs de la tribune. Les pouvoirs publics devront aider les autorités bancaires en leur fournissant davantage de données quant aux risques liés aux changements climatiques.

Les autorités financières des différents pays devront aussi améliorer leur collaboration pour partager leurs connaissances sur la gestion des risques financiers associés aux changements climatiques, et pour assurer le « suivi des risques financiers liés au climat dans la supervision prudentielle », ajoutent les banquiers centraux.

La rédaction