Les finances, un sujet brûlant pour les fiancés

Par La rédaction | 25 octobre 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Photo : Bartolomiej Pietrzyk / 123RF

Se marier en temps de pandémie met de la pression sur les couples au sujet des finances, révèle le sondage RBC Amour, argent et mariage.

Ainsi, la majorité (68 %) des répondants indique qu’ils parlent davantage des questions financières avec leur partenaire depuis le début de la pandémie. Pour près de la moitié d’entre eux (47 %), les finances constituent l’un des facteurs de stress les plus importants de leur relation.

Les couples ne s’entendent pas toujours sur le montant à dépenser pour leur mariage. Bien que 58 % des répondants affirment prendre les décisions avec leur partenaire, 31 % d’entre eux ont répondu que l’autre avait des frais de mariage beaucoup plus élevés en tête. Ce sont les hommes plus que les femmes qui désirent avoir un mariage de rêve peu importe le coût (38 % contre 28 %, respectivement).

Il y a des choses qui prennent du temps à changer. Le sondage a aussi révélé que même si les couples avaient de plus en plus de conversations au sujet de l’argent, il n’est pas toujours facile pour eux de parler de finances. Un tiers (32 %) des répondants trouvent qu’il est difficile d’aborder le sujet et, dans une même proportion, ils ne sont pas non plus à l’aise de discuter de la situation financière de l’un et de l’autre.

« Il n’est pas rare de constater que les deux membres d’un couple n’ont pas toujours le même degré d’aisance en matière de finances. Toutefois, nous savons également que lorsque les deux membres d’un couple sont sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les finances et prennent les décisions financières ensemble, ils peuvent réduire sensiblement leur stress et se bâtir un avenir solide ensemble », affirme Brigitte Felx, planificatrice financière, à RBC.

Par ailleurs, la pandémie a forcé des couples à changer leur plan de mariage. En effet, 53 % des répondants non mariés ont déclaré que l’argent qu’ils avaient économisé en vue de leur mariage était maintenant consacré à d’autres priorités financières, comme l’achat d’une maison ou le fait de fonder une famille.

Une forte majorité (71 %) croit qu’il est plus important d’acheter une maison que de réaliser le mariage idéal. Près des deux tires (64 %) retarderaient leur mariage pour acheter une maison plus tôt. De plus, 44 % des répondants estiment qu’il est plus important de mettre un enfant au monde que de réaliser un mariage parfait.

Le sondage a été mené à l’été 2021 par Léger auprès de 1 000 Canadiens de 18 ans et qui se sont mariés ou fiancés durant la pandémie.

La rédaction