Les jeunes enthousiastes face au retour au bureau

Par La rédaction | 22 juin 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La perspective d’un retour prochain au bureau est vécue différemment selon les générations. Les télétravailleurs de la génération Z sont les plus enthousiastes à l’idée de retourner sur le lieu de travail (36 %), suivis de près par les millénariaux (34 %), révèle un sondage Angus Reid mené pour ADP Canada.

Cette excitation semble s’estomper avec l’âge, puisque seulement 29 % de la génération X (41 à 55 ans) et 26 % des baby-boomers (56 ans et plus) se disent impatients de retourner au bureau.

Pour les employeurs, ce sera un casse-tête à résoudre. « Ces données montrent clairement que chaque génération vit le télétravail différemment, explique Megha Makam, conseillère principale en ressources humaines chez ADP Canada. Les jeunes employés montrent plus d’intérêt à retourner au bureau, ce qui suggère qu’ils apprécient probablement les interactions en face à face, ou qu’ils pourraient penser que le travail à distance peut entraver leur développement de carrière et tandis que d’autres, dans des rôles plus établis, peuvent prospérer grâce au télétravail. »

Là où les générations s’accordent, c’est sur les niveaux de stress générés par le télétravail en temps de pandémie. Tous groupes d’âge confondus, 40 % des répondants notent une augmentation du stress. Près d’un travailleur sur deux (44 %) déclare travailler plus d’heures qu’avant la crise sanitaire. Les millénariaux (48 %) sont les plus nombreux à signaler cette situation. Le portrait est différent chez les travailleurs de la génération Z qui sont les moins susceptibles de faire des heures en plus (31 %).

Pour les employeurs, il sera « important d’identifier ces différences générationnelles et d’entamer la conversation avec l’expérience de chaque employé lors de l’élaboration de programmes ou d’initiatives de soutien », conseille Mme Makam.

Les horaires de travail modifiés plaisent particulièrement aux baby-boomers (75 %), mais aussi aux plus jeunes générations (72 %). Des initiatives de soutien à la santé mentale et au bien-être se sont aussi répandues, mais il y a encore place à l’amélioration. Au sein de la génération Z, ils sont 65 % à déclarer que leur entreprise n’a pas introduit de telles initiatives ou qu’ils n’en sont pas au courant.

« Les résultats de l’enquête appuient un appel à l’action pour que les employeurs ajustent la façon dont nous communiquons et soutenons chaque génération de travailleurs. Une approche globale ne fonctionne tout simplement pas lorsqu’il s’agit de naviguer le travail à distance », ajoute Megha Makam.

La rédaction