L’industrie financière ciblée par l’Iran?

Par La rédaction | 7 janvier 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Un ordinateur sur lequel tapent deux mains gantées.
Photo : 123RF

Les organismes américains de réglementation financière mettent en garde l’industrie contre de possibles cyberattaques menées par l’Iran.

Le Département des services financiers (DFS) de New York demande aux firmes du secteur financier de renforcer leurs mesures de sécurité informatique, compte tenu du risque croissant de cyberattaques qui pourraient être commandées par le gouvernement iranien, relève Investment Executive.

L’Iran a assuré vouloir mener des représailles contre les États-Unis après que Donald Trump eut fait assassiner Qassem Soleimani, un haut dirigeant militaire iranien. Et pourquoi ne pas utiliser le web pour le besoin de celles-ci? D’autant plus que les cyberattaques provenant de l’Iran contre les États-Unis et les marchés financiers étaient déjà monnaie courante avant ces événements, souligne le DFS.

DU DÉJÀ VU

En 2012 et 2013, des pirates iraniens auraient déjà mené des cyberattaques contre des banques américaines. L’an passé, le gouvernement américain a constaté une hausse des attaques visant à détruire ou chiffrer des données, dans un contexte de tensions grandissantes entre l’Iran et les États-Unis.

Depuis, les tensions se sont amplifiées au point que les deux camps se répondent coup pour coup. Du terrain diplomatique et militaire, ces représailles pourraient bien s’étendre aux infrastructures informatiques.

Les firmes financières sont donc appelées à accroître leur vigilance contre les cyberattaques. Celles-ci peuvent prendre la forme de hameçonnage, de modification de mots de passe et d’attaques sur des équipements vulnérables.

Les firmes financières américaines doivent donc redoubler d’efforts pour combler leurs vulnérabilités, et pour que leur personnel soit capable de faire face aux tentatives de hameçonnage. Elles doivent aussi être capables de répondre rapidement aux menaces, y compris la nuit et en fin de semaine, souligne le DFS.

La rédaction