Pas de grève à Revenu Québec

Par La Presse Canadienne | 1 mars 2023 | Dernière mise à jour le 27 février 2024
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Poignée de main entre un conseiller et ses clients.
Photo : stokkete / 123 RF

Les professionnels de Revenu Québec ont finalement entériné à 85 % l’entente de principe qui était intervenue quant au renouvellement de leur convention collective.

Il s’agit de 5800 professionnels, qui travaillent à l’administration, aux communications, à la vérification, au recouvrement et enquêtes, à la comptabilité, entre autres. Ils sont membres du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), un grand syndicat indépendant des centrales.

La convention collective sera d’une durée de quatre ans, soit jusqu’au 31 mars 2024, ce qui dépasse d’un an les autres conventions collectives du secteur public, qui arrivent à échéance en mars prochain.

Elle prévoit des augmentations de 2 % par année en 2020, 2021 et 2022 avec une clause remorque avec le secteur public pour l’année 2023, avec un minimum de 1 %. Ce genre de clause signifie que les membres du SPGQ à Revenu Québec toucheront la même augmentation que leurs pairs du secteur public obtiendront cette année-là, avec un minimum de 1 %.

« Cette négociation a été longue et éprouvante pour nos membres qui composent avec une inflation galopante depuis plusieurs mois. Si nous pouvons nous réjouir d’être parvenus à une entente après deux ans de négociation ardue, nous ne pouvons pas crier victoire ni sabrer le champagne. Certes, les montants forfaitaires obtenus aideront à combattre la hausse du coût de la vie, mais ils n’infléchissent en rien l’écart de rémunération globale qui persiste avec l’Agence du revenu du Canada », a commenté le président du SPGQ, Guillaume Bouvrette, par voie de communiqué.

Le contrat de travail prévoit aussi la création d’un comité sur l’expertise, l’attraction et la rétention des professionnels.

Il inclut aussi une prime de 10 % dans des domaines de spécialisation comme la cybersécurité et l’intelligence artificielle.

La convention prévoit également la possibilité de travailler selon un horaire comprimé de quatre jours.

Elle inclut également une bonification de la participation de l’employeur au régime d’assurance médicaments, a précisé le SPGQ.

La Presse Canadienne