S&P 500 : près de la moitié des titres en baisse

Bien que le S&P 500 ne soit pas encore à la baisse, 49 % des titres qui le composent le sont. L’indice a chuté de 0,25 % en début de semaine, le rapprochant dangereusement de son niveau le plus bas depuis mai et faisant craindre aux investisseurs la fin de la période de croissance.

Basé sur 500 grandes sociétés cotées sur les bourses américaines, le célèbre indice boursier est en correction depuis le mois d’octobre et les investisseurs estiment que cela représente une chute d’au moins 10 % par rapport à son sommet, rapporte le Financial Post.

S’il n’a pas franchi le seuil des 20 % largement considéré comme un marché baissier, de nombreux experts croient que ce n’est qu’une question de temps. Le responsable des investissements de la société de recherche Leuthold a déclaré à CNBC vendredi que l’indice pourrait encore chuter de 20 % dans 6 à 18 mois.

Déjà 49 % des composants du S&P 500, soit 245 actions, ont chuté de 20 % ou plus par rapport à leur sommet de 52 semaines lundi dernier. Lundi, 127 des 255 actions restantes de l’indice ont chuté de 10 %. Le 10 octobre dernier, l’indice était donc en baisse d’environ 11 % par rapport à son record du 20 septembre.

LES TITRES PHARES AUSSI TOUCHÉS

Apple, qui était jusqu’à récemment considérée comme la société la plus rentable de Wall Street et l’une des plus grandes composantes du S&P 500, a perdu 27 % de son record le 3 octobre. Le pessimisme des investisseurs va au-delà de cet indice et touche également les plus petites entreprises du marché boursier américain. Des centaines d’actions ont atteint des creux au cours des séances récentes.

Les trois titres du S&P 500 les plus touchés par ce mouvement de repli sont Nektar Therapeutics, Coty Inc et General Electric Co. Ils ont enregistré une baisse de plus de 60 % par rapport au sommet de 52 semaines, note l’agence Reuters.

Microsoft, qui avait détrôné Apple à la fin du mois de novembre pour remporter le titre de la plus grande entreprise de Wall Street, enregistre une baisse de 8 % par rapport au sommet atteint le 3 octobre.