Que faire sans fonds d’urgence?

Quand on ne dispose pas de coussin de sécurité, comment traverser la crise due au coronavirus?

Non seulement la population doit faire face à la crainte de la COVID-19, mais elle doit aussi affronter des impacts économiques importants. Nombreux sont celles et ceux qui ont été mis à pied, sans savoir quand leur activité professionnelle reprendra.

Quand on est touché par une perte d’emploi, la première chose à faire est de réaliser son budget, rappelle l’Association coopérative d’économie familiale (ACEF) de Montérégie-Est, qui dresse une liste de conseils à suivre, destinée aux ménages québécois, pour faire face aux répercussions de la crise du coronavirus.

Le revenu peut être en baisse, mais le budget permet de mettre par écrit l’ensemble des dépenses prévues au cours des semaines à venir. Ce travail vise à visualiser ces frais, à les classer par ordre de priorité, et à reporter, voire supprimer les moins nécessaires. Ceci fait, une partie des inquiétudes peut déjà être réduite.

UNE FLEXIBILITÉ NÉCESSAIRE

La baisse du revenu pourrait être compensée si le ménage a prévu un coussin de sécurité. Sans cela, on peut demander à son institution financière de décaler un paiement hypothécaire. Les six principales institutions financières au Québec ont déjà annoncé qu’elles accueilleraient de telles demandes avec flexibilité en raison de la crise du coronavirus.

Si le ménage est locataire, mieux vaut prévenir au plus vite le propriétaire si on risque de peiner à payer le loyer.

Des organismes sont disposés à revoir le calendrier de paiement. C’est le cas d’Hydro-Québec, de fabricants automobiles et de certaines municipalités, prêtes à discuter du paiement des taxes municipales, précise l’ACEF de Montérégie-Est, qui détaille également l’ensemble des aides prévues par les gouvernements.