Réagir face à la flambée des soldes de cartes de crédit

Par La rédaction | 21 novembre 2022 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La flambée des prix pousse les soldes de cartes de crédit à la hausse : comment réagir ?

La dette moyenne par carte de crédit des Canadiens était de 2 121 $ en septembre 2022, selon Equifax. Les soldes de cartes de crédit ont augmenté de 6,4 % entre le premier et le deuxième trimestre de l’année.

Et ce n’est que la pointe de l’iceberg d’un endettement moyen à court terme de 21 000$, en hausse de 8,2 % sur un an. Ce chiffre inclut uniquement les prêts à la consommation, sans tenir compte des prêts hypothécaires, indique MoneySense.

Face à la flambée des prix, les Canadiens ont donc répercuté le surcoût de la vie sur leur carte de crédit, et ce, alors que les taux d’intérêt connaissent eux aussi une hausse notable.

Cette utilisation plus importante des cartes de crédit alimente un accroissement de la demande pour les prêteurs. Ceux-ci tendent à offrir des limites de crédit plus élevées afin de se positionner face à la concurrence.

Dans ce contexte, les consommateurs doivent, plus que jamais, suivre quelques règles indispensables à la maîtrise de leurs finances. C’est que l’accumulation de dette de carte de crédit peut devenir intenable. Le consommateur aurait avantage à imaginer à quoi il pourrait utiliser les dollars qui lui serviront à payer les intérêts de sa dette… plutôt que de les donner à son émetteur de carte de crédit dans les mois à venir.

Le consommateur doit aussi penser à l’impact d’une dette impayée. Par effet de cascade, c’est sa cote de crédit qui sera affectée, rendant plus difficile l’obtention d’un prêt hypothécaire.

MoneySense invite le consommateur à se demander à quoi il renonce en laissant un solde impayé sur sa carte de crédit : l’épargne, la consommation future, des projets… Le conseiller peut accompagner son client dans cette réflexion.

Une fois cette prise de conscience effectuée, le consommateur peut entreprendre de réduire, voire éliminer cette dette. La première étape consiste à dresser un budget hebdomadaire ou mensuel. Il pourra également négocier les taux d’intérêt ou les délais de paiement de ses différents prêts, afin de se donner de l’air. Cela peut aussi consister dans la consolidation des dettes, en les regroupant en un seul paiement mensuel avec un taux d’intérêt plus bas.

Là aussi, il appartient au conseiller d’accompagner son client dans ce parcours, certes ardu, mais qui le mènera vers une situation financière apaisée.