Résultat record pour l’Indice Québec 30

Par La rédaction | 23 septembre 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
2 minutes de lecture
Un homme d'affaire posant un doigt sur une flèche ascendante.
Photo : Denphumi Jaisue / 123RF

Les huit premiers mois de 2019 ont été fructueux pour les indices boursiers. Le S&P/TSX et le mythique Dow Jones ont accumulé un rendement de 16,5 % depuis le début de l’année. Un résultat non négligeable, pourtant l’Indice Québec 30 les bat de loin, révèle un récent article du Journal de Montréal.

L’indice des 30 plus importantes sociétés québécoises a nettement dépassé le rendement des Bourses canadiennes et américaines. Jusqu’ici, l’Indice Québec 30 (IQ30) a accumulé un rendement de 18,3 %, soit près de deux points de pourcentage de plus que ses pairs. À cela s’ajoute le rendement en dividende de 2,52 % que rapportent les entreprises composant cet indice, ce qui donne 20,8 % en un peu plus de huit mois d’activité boursière.

Parmi les sociétés composant cet indice, on retrouve notamment Québecor, BCE, CAE, Alimentation Couche-Tard, CNN, Groupe CGI, Metro Inc., Saputo, Cogeco Communications, Banque Nationale, SNC-Lavalin Dollarama, Power Corp., Corporation Financière Power, Bombardier, Air Canada, la Banque Royale et la Banque de Montréal, soit des sociétés dont le nom n’est plus à faire.

UNE PERFORMANCE NOTABLE

Ce n’est pas la première fois que l’indice québécois se distingue des autres indices. Depuis son lancement, l’IQ30 affiche un rendement très souvent supérieur aux principales places boursières nord-américaines.

Cette super performance boursière date du début de l’actuel cycle haussier de la Bourse, qui a commencé le 10 mars 2009. Depuis le 9 mars de cette année-là, le jour où la plupart des indices boursiers ont connu leur creux respectif de la crise financière, l’IQ30 a plus que quadruplé. Son rendement annualisé depuis cette période s’élève à environ 14,75 %.

Au cours de la même période, le principal indice de la Bourse canadienne a, quant à lui, doublé de valeur. Il se négocie aujourd’hui à environ 2,2 fois son niveau du 9 mars 2009, ce qui représente un rendement annualisé de près de 8 %.

Difficile de dire si ce rendement va encore grimper dans les prochains mois, mais si l’indice parvient à se maintenir à son niveau actuel, ce sera une performance remarquable surtout compte tenu des nombreux indicateurs pointant vers un ralentissement économique mondial.

La rédaction