Revenu élevé = retraite hâtive… et active

Par La rédaction | 22 août 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Plus le revenu personnel est élevé, plus on a de chances de partir tôt à la retraite… et de travailler durant sa retraite.

Quatre-vingt deux pour cent des retraités canadiens disposant de hauts revenus sont partis à la retraite avant l’âge de 65 ans, alors qu’ils sont 62 % à l’avoir fait parmi les retraités aux revenus les plus faibles. C’est ce que montre le rapport annuel Retraite 20/20 de Fidelity en comparant le plus élevé et le plus faible des quintiles de revenu d’un échantillon de 1926 Canadiens âgés de 45 ans et plus, retraités ou pas.

Et les futurs retraités sont bien partis pour reproduire ce schéma : parmi les non retraités âgés de plus de 45 ans, 56 % des plus hauts revenus s’attendent à prendre leur retraite avant 65 ans. Mais ils sont seulement 29 % à penser le faire parmi les plus faibles revenus.

LE TRAVAIL SANS LE BESOIN FINANCIER

Ces retraités à hauts revenus ont davantage tendance que les autres retraités à garder ou reprendre une activité professionnelle durant leur retraite. Mais, pour eux, le travail durant la retraite se justifie moins pour des besoins financiers.

Leurs motivations sont sensiblement différentes des autres retraités. En effet, ils sont plus nombreux que les autres retraités à considérer que travailler à la retraite contribue à leur bonne santé mentale et physique. Ils privilégient, plus que les autres, le fait de travailler pour se donner le sentiment d’avoir un but, pour des raisons sociales, pour rester au courant de l’actualité, et pour profiter de la routine de la vie au travail.

LA RETRAITE DE DEMAIN SERA AU TRAVAIL

Le rapport de Fidelity montre aussi qu’un retraité sur trois travaille… mais que les futurs retraités s’attendent bien plus à travailler une fois à la retraite. Soixante-dix pour cent des Canadiens âgés de 45 ans et plus pensent qu’ils auront un travail durant leur retraite.

Et les plus hauts revenus s’imaginent bien plus comme retraité actif que le reste de la population. Quarante-six pour cent d’entre eux se voient continuer à travailler chez leur employeur avec un horaire réduit, alors qu’ils sont 25 % dans ce cas parmi les plus faibles revenus.

La rédaction