Un autre revers pour les vacanciers

Par La rédaction | 17 mars 2021 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Une femme qui marche dans la rue avec une valise à la main.
martin-dm / iStock

Définitivement, la COVID-19 aura été dévastatrice pour les vacanciers. En plus de fermer les frontières, d’imposer une quarantaine et un séjour dispendieux de trois jours au retour, un nouveau projet de loi les visant est porteur d’une autre mauvaise surprise. Celui-ci oblige les vacanciers ayant empoché la prestation fédérale dans les derniers mois à la rembourser.

Cela aura pris plusieurs semaines, mais au bout du compte le gouvernement Trudeau s’est entendu avec les partis d’opposition pour adopter le projet de loi C-24. Celle-ci empêche les personnes qui ont voyagé pour des raisons non essentielles d’obtenir la Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE), soit une prestation de 500 $ par semaine en quarantaine, nous apprend Radio-Canada.

Cette mesure est rétroactive au 2 octobre 2020.

Puisqu’avant le 11 janvier, les demandeurs de la PCMRE n’étaient pas obligés d’indiquer la raison de leur voyage, la Loi sur les douanes dans C-24 a été quelque peu modifiée et permet aux douaniers de partager des renseignements supplémentaires pour épingler les contrevenants qui ont profité de la prestation entre le 2 octobre et le 11 janvier.

VOTÉ À L’UNANIMITÉ 

Les députés fédéraux ont voté une motion de consentement unanime pour ce projet de loi le 11 mars dernier. Celui-ci a été étudié par un comité jeudi soir et adopté en troisième lecture le 12 au matin. Le Sénat devra toutefois le regarder avant qu’il reçoive la sanction royale et devienne loi.

Ce changement législatif fait suite à l’indignation des citoyens observé pendant le temps des Fêtes. Les médias avaient ainsi découvert une faille permettant aux vacanciers de demander la PCMRE à leur retour.

Pablo Rodriguez, le leader parlementaire du gouvernement, avait promis de déposer un projet de loi pour remédier à la situation, ce qu’il n’a pas manqué de faire.

La rédaction