Vous avez manqué le rebond boursier de janvier?

Par La rédaction | 6 février 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Graphique de marché boursier.
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Si le mois de janvier a souri aux actions, les investisseurs ne doivent pas s’attendre à ce que cette tendance se poursuive tout au long de l’année, prévient Goldman Sachs.

Autrement dit, si vos clients ont manqué le rebond boursier de janvier, il est probablement déjà trop tard, soutient l’analyste Sharon Bell dans une note publiée mardi.

Face à l’incertitude causée notamment par les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, bon nombre d’investisseurs sont restés sur les lignes de côté, attendant que la situation se calme, mais manquant du même coup la reprise.

Après une chute brutale qui s’est terminée la veille de Noël, le S&P 500 a repris 16 %, alors que le S&P/TSX a avancé de 13 %, rapporte Bloomberg. Mais selon Goldman Sachs, le marché des actions ne dispose plus de beaucoup d’espace pour croître, les rendements pour le reste de l’année seront donc modestes.

DE FAIBLES GAINS PARTOUT

Les économistes de Goldman Sachs s’attendent à ce que la croissance économique aux États-Unis et en Europe se stabilise, mais estiment qu’elle ne retrouvera pas son rythme d’antan. En Europe particulièrement, la croissance des bénéfices des entreprises sera très limitée.

Les analystes de la banque privilégient les actions de haute qualité et les entreprises affichant un bilan solide. Ces titres tirent généralement mieux leur épingle du jeu dans des conjonctures de marché moins favorables. Goldman Sachs ajoute que la surperformance des actions de type croissance tire à sa fin. Les investisseurs ne doivent pas pour autant s’attendre à des gains importants des actions de type valeur qui versent des dividendes élevés.

Interrogé par Les Affaires, Hugo Ste-Marie, analyste à la Banque Scotia, croit lui aussi que la spectaculaire reprise des marchés boursiers en janvier n’est pas un avant-goût de l’année à venir. Bien que la Fed ait négocié un virage à 180 degrés concernant sa politique monétaire, bien des inquiétudes n’ont pas encore disparues. En attendant un environnement plus favorable pour déployer son capital, il favorise le secteur financier, des matériaux et de l’immobilier.

La rédaction