Épargne-études : n’oubliez pas l’importance des grands-parents!

Par La rédaction | 21 avril 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Smiling senior couple enjoying themselves in winter forest

La grande majorité des grands-parents québécois (78 %) sont impliqués dans la vie de leurs petits-enfants, selon un sondage CROP publié hier par la firme Universitas, spécialisée en épargne-études.

Réalisée en ligne du 11 au 15 mars auprès de 207 Québécois âgés de 55 ans et plus, cette enquête d’opinion révèle que leur implication se traduit de plusieurs manières, notamment par une contribution financière à l’éducation scolaire de leurs petits-enfants (25 % des répondants).

En moyenne, la contribution annuelle de ces derniers avoisine 2 000 dollars. Et plus ils « gagnent en sagesse », plus ils ont tendance à donner de l’argent, relève le sondage. En effet, alors que seuls 8 % des répondants de 55 à 64 ans affirment fournir un soutien financier, cette proportion atteint 36 % chez les 65 ans et plus.

Le soutien croît avec l’âge

L’enquête montre également que ce sont les grands-pères qui optent le plus souvent pour cette solution pour aider leurs petits-enfants (35 %, comparativement à 16 % chez les grands-mères), même si la plupart des aînés québécois (80 %) disent leur offrir des cadeaux sous forme d’argent à Noël.

Universitas note par ailleurs que les grands-parents qui soutiennent financièrement les études post-secondaires de leurs petits-enfants « semblent bien comprendre tous les avantages » qu’il y a à investir dans un régime enregistré d’épargne-études (REEE).

Ainsi, la majorité d’entre eux (79 %) a choisi de le faire via un tel outil, suivi par le compte épargne (16 %) et le compte d’épargne libre d’impôt (12 %). De plus, près des deux tiers des sondés (64 %) disent savoir qu’en investissant dans un REEE, les gouvernements du Québec et du Canada leur offriront des subventions destinées à bonifier le montant disponible.

Faire un don posthume

En revanche, le sondage indique que moins du tiers des répondants savent qu’il est possible de faire ajouter une demande de don posthume dans le REEE d’un enfant sur leur testament.

Pour ce faire, rappelle Universitas, deux options sont possibles :

√ Pour le donateur.

Il suffit d’indiquer dans son testament le nom du (ou des) bénéficiaire(s) et le montant du don à titre de legs particulier. Les démarches habituelles pour ouvrir le REEE suivront.

√ Pour l’exécuteur testamentaire.

Si le donateur n’a pas spécifié de cause à soutenir lors du décès, l’exécuteur testamentaire peut choisir une fondation auprès de laquelle faire un don posthume, au nom d’un ou plusieurs enfants. Celle-ci ouvrira alors un REEE au nom des légataires ou fera un dépôt forfaitaire dans leur régime existant, s’il y a lieu. « Dans ce contexte, comme prévu au testament, le capital reviendra à 100 % aux enfants, en plus des subventions et des intérêts sur le capital et sur les subventions », précise Universitas.

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