Éric Grenier poursuivi

Par Ronald McKenzie | 20 juillet 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Spécialisé les placements illégaux par le truchement de sites Web, le pseudo-conseiller Éric Grenier est poursuivi par l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui réclame 8 000 $ d’amendes à son encontre.

L’AMF lui reproche deux choses :

1. D’avoir aidé la société Les Services Internet Héricom à contrevenir à une ordonnance d’interdiction d’opération sur valeurs rendue par le Bureau de décision et de révision en valeurs mobilières le 14 septembre 2007.

2. D’avoir aidé Les Services Internet Héricom à exercer illégalement l’activité de courtier en valeurs.

Attention ! Il ne faut pas confondre cet individu avec Éric Grenier, représentant autonome en assurance de personnes de Saint-Georges, détenteur du certificat 115 441, qui n’est pas visé par l’ordonnance d’interdiction, précise l’AMF.

Le Éric Grenier qui devra s’expliquer en cour est dans la mire de l’AMF depuis 2007.

Il administre les sociétés suivantes, qui effectuent toutes des placements illégaux : Les Services Internet Héricom, Les Services Internet DWClick, DUWClick Webmedia, Consultant Héricom, Consultant en réseautique TSF et Radiointernet.ca.

Au Québec et à l’étranger, elles sollicitent des personnes via un site Internet pour qu’elles investissent de l’argent et qu’elles cliquent sur des publicités afin d’accroître les revenus des entreprises d’Éric Grenier. Les investissements proposés se présentent sous la forme d’un «don», subterfuge pour éviter qu’ils se qualifient comme une valeur mobilière au sens de la loi.

Éric Grenier prétend que ces placements sont garantis et sans risque, avec un rendement de 144 % à la clé.

Ronald McKenzie