E*Trade obtient une injection de capital de 2,5 milliards de dollars américains

30 novembre 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Le courtier en ligne E*Trade Financial a reçu 2,5 milliards de dollars américains de la part du Groupe d’investissement Citadel, alors que son pdg, Mitchell Caplan, tire sa révérence. Avec cette injection de capital, Citadel acquiert du coup l’ensemble des titres de dettes de qualité douteuse, pour lesquels il a déboursé 800 millions de dollars comptant. La firme pourra également nommer un représentant au conseil d’administration de E*Trade Financial.

Selon les dirigeants de E*Trade, cette transaction consolide son bilan financier, ce qui lui permettra de se concentrer sur sa mission principale et lui donnera un capital supplémentaire pour gérer les risques liés au crédit.

C’est le président et chef des opérations Jarrett Lilien qui deviendra président par intérim, en attendant la nomination d’un remplaçant permanent de Mitchell Caplan.

Cette transaction avec Citadel constitue non seulement un vote de confiance de l’une des plus importantes institutions financières au monde, mais elle permet à E*Trade Financial de se concentrer sur les préoccupations de sa clientèle et de lui livrer des produits et des services d’avant-garde dans l’industrie.

L’investissement de Citadel comprend une injection immédiate de fonds de 2,4 milliards de dollars, le reste des fonds(150 millions de dollars)étant attendu pour le 15 janvier prochain. La transaction permettra à E*Trade d’effacer de son bilan les actifs les plus risqués. La compagnie possède un portefeuille de trois milliards d’actifs adossés à des actions. D’après les termes de l’entente, E*Trade recevra 1,6 milliard de dollars en capital, incluant les contributions de la firme de gestion de fonds BlackRock, en échange de 12,5 % d’effets non garantis et d’actions ordinaires. L’injection des 150 millions de dollars restants permettra à Citadel de mettre la main sur un autre 12,5 % d’effets non garantis et d’actions ordinaires.