Explosion appréhendée des coûts de la sécurité de la vieillesse

Par Ronald McKenzie | 13 juillet 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Une étude de l’actuaire en chef du Canada révèle que les coûts du Programme de la sécurité de la vieillesse pourraient atteindre 109 milliards de dollars en 2030, rapporte le quotidien The Financial Post.

Cela représenterait trois fois les dépenses engagées en 2010 (36 milliards de dollars).

Pierre angulaire du système canadien de revenu de retraite, le Programme de la sécurité de la vieillesse comprend la pension de la sécurité de la vieillesse (PSV), le supplément de revenu garanti, l’allocation et l’allocation au survivant.

Deux facteurs expliquent cette explosion attendue des coûts.

1. La plus grosse cohorte des baby-boomers continuera de toucher la PSV en 2030.

2. Depuis les deux dernières décennies, l’espérance de vie des personnes âgées de 80 à 90 ans s’est allongée de manière notable.

Après 2030, la pression sur le Programme de la sécurité de la vieillesse devrait diminuer, avec le décès d’un nombre important de baby-boomers.

En entrevue au Post, un expert de la firme Mercer fait remarquer que le gouvernement canadien connaît depuis longtemps l’impact du baby-boom sur le Programme de la sécurité de la vieillesse, mais il a tardé à agir. Au contraire, il n’a pas hésité à rajuster le Régime de pensions du Canada (l’équivalent canadien du Régime de rentes du Québec) afin d’en assurer la viabilité.

Le Post note que l’étude de l’actuaire en chef du Canada ne tient pas compte des récents changements apportés par le gouvernement canadien au Programme de la sécurité de la vieillesse. La principale mesure fait passer de 65 à 67 ans l’âge d’admissibilité à la PSV pour des milliers de Canadiens.

Ronald McKenzie