Cotisations au RRQ : une double imposition?

Par Martin Dupras | 24 avril 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
1 minutes de lecture
Calculatrice
Photo : Phonlawat Chaicheevinlikit / 123RF

Notre système fiscal est complexe. Au fil des ans, les réformes fiscales, les modifications, les ajouts et les coupures ont produit ce que nous connaissons aujourd’hui avec des effets parfois contre-intuitifs.

Si on en doute encore, jetons un coup d’œil aux courbes de Laferrière.

Toutefois, aussi complexe soit-il, ce système tente d’éviter, avec différents degrés de succès, la double imposition. Le traitement fiscal du REER (déduction de la cotisation, inclusion du retrait) en est un bel exemple. Le traitement fiscal des dividendes (majoration du dividende reçu et crédit d’impôt correspondant) en est un autre exemple, légèrement moins efficace toutefois. Qu’en est-il du traitement fiscal du Régime de rentes du Québec (RRQ)?

Cotisations résultant de la bonification du RRQ

La bonification annoncée du RRQ a commencé à s’appliquer au 1er janvier 2019. Cette bonification entraînera, à terme, une augmentation de plus de 50 % de la prestation de retraite maximale du régime. Elle vient toutefois avec un coût. Après une phase transitoire, qui s’étendra jusqu’en 2024, on cotisera au maximum 859 $ (exprimé en dollars de 2019) de plus par année au RRQ (une augmentation approximative de 30 %).

Lire la suite sur Finance et Investissement.

Martin Dupras