Gestionnaires en direct – De l’amour et de la fiscalité

14 juin 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’impôt rentre dans la vie du couple dès l’instant où celui-ci est officialisé, quel que soit son statut, rappelle Hélène Marquis, directrice régionale du service consultatif de gestion de patrimoine chez Gestion privée de portefeuille CIBC.

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« Les impacts fiscaux commencent dès le moment où la cérémonie est célébrée dans le cas d’un mariage ou d’une union civile; dans le cas des conjoints de faits, c’est après 12 mois de vie commune, ou dès la naissance ou l’adoption d’un enfant », rappelle Hélène Marquis.

« En cas d’enfant, les prestations fiscales prennent en compte les revenus combinés des deux conjoints, ce qui peut avoir un impact très important dans le cas des familles recomposées. Quand aux aînés qui commencent une vie commune, leur union peut influencer les prestations de sécurité de la vieillesse et autres prestations. »

Les mariés et les personnes en union civile sont considérés de la même façon quant à l’impôt sur le revenu, et ont droit aux même avantages, rappelle Mme Marquis. « C’est particulièrement vrai pour les situations de planification de la retraite; on pourra accumuler de l’argent dans un REER au nom de l’un ou l’autre conjoint. Au moment de la retraite, les conjoints de faits tout comme les mariés ont droit au fractionnement de revenu de pension, aux crédits d’impôt, etc. »

Quels que soient nos choix de vie à deux, l’important est d’être « bien renseigné », dit l’experte. « Ça vaut la peine de consulter un planificateur qui connaît bien la fiscalité afin de s’assurer de ne pas être désavantagé et de négocier correctement les responsabilités de chacun dans le couple. »