Les Québécois toujours plus nombreux à épargner

Par La rédaction | 21 janvier 2019 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Femme déposant une pièce de monnaie dans une tirelire rouge.
Photo : tunedin123 / 123RF

Les Québécois sont de plus en plus enclins à épargner, révèle une étude réalisée par CROP pour le compte d’Universitas. L’étude montre qu’en deux ans, la proportion de Québécois qui épargnent a grimpé de 5 points de pourcentage, passant de 75 % en 2016 à 80 % en 2018. Les placements privilégiés, quant à eux, dépendent des objectifs d’épargne.

Les priorités d’épargne sont multiples et évoluent en fonction de l’âge de l’épargnant et de ses objectifs. Ainsi, chez les 18-34 ans, les priorités principales sont l’épargne à long terme (50 %) suivi par l’achat d’une maison (38 %), l’éducation des enfants et la retraite (26 %).

L’objectif principal de la majorité des 35 à 54 ans est la retraite (58 %). Celle-ci devance l’épargne à long terme (37 %) et l’achat d’une maison (11 %). L’éducation des enfants occupe environ la même place que chez les 18 à 34 ans et est l’objectif principal de 23 % des sondés de cette tranche d’âge.

« Dans chaque famille, les objectifs d’épargne diffèrent selon les priorités. Cela dit, l’éducation des enfants est toujours un objectif prioritaire pour de nombreuses familles et le REEE est le meilleur placement pour aider financièrement leurs enfants à poursuivre des études postsecondaires », indique Pierre Lafontaine, vice-président, Expérience client et stratégie de développement des affaires pour Universitas.

Parmi les 55 ans et plus, la priorité principale reste la retraite (50 %), vient ensuite l’épargne à long terme (20 %). Plus surprenant, plus du quart des répondants de cette tranche d’âge (27 %) affirment ne pas épargner, contre seulement 18 % chez les 35-54 ans et 11 % chez les 18-34 ans.

PENSER AUX ÉTUDES

Le REEE est de plus en plus considéré comme un placement important pour les familles. Il est placé en deuxième position (23 %) en ordre d’importance parmi les répondants de toutes les tranches d’âge devant le REER (21 %), mais derrière le remboursement des dettes (25 %).

Le tiers des familles sondées (33 %) considère que le REEE est un placement prioritaire, davantage que le REER (22 %)!

« Cette tendance montre que les parents anticipent de plus en plus les coûts liés aux études postsecondaires et souhaitent profiter des subventions gouvernementales qui viennent bonifier leur épargne. À Universitas, ces subventions sont versées, en plus des revenus générés, aux étudiants sous forme de paiement d’aides aux études (PAE) dès leur inscription à un programme d’études postsecondaires », explique Pierre Lafontaine.

LES PLACEMENTS PRIVILÉGIÉS DES QUÉBÉCOIS

Si les familles préfèrent le REEE au REER ce n’est pas le cas de la majorité des Québécois. Parmi les répondants, le REER est le troisième outil d’épargne que privilégient les Québécois (43 %), derrière le CELI (49 %) et le remboursement des dettes (51 %). Le REEE ne vient que plus loin (20 %), derrière les placements non enregistrés (30 %).

Il est intéressant de voir que depuis 2013, de plus en plus de Québécois s’intéressent au CELI, au REER et au REEE. Alors que le CELI n’était considéré comme essentiel que pour 36 % des répondants en 2013, en 2018, 49 % des Québécois le considèrent comme leur placement privilégié.

Cette hausse se voit aussi du côté du REER, qui était considéré comme une priorité par 38 % des sondés en 2013, puis par 43 % des sondés en 2018, et du côté du REEE, qui a gagné 12 points de pourcentage en 5 ans passant de 8 % à 20 %.

Ce sondage a été réalisé en ligne du 14 au 19 novembre 2018 auprès d’un échantillon de 1 000 Québécois.

La rédaction