France : les étudiants toujours attirés par la finance

Par La rédaction | 3 mai 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Tandis que certains métiers dans la gestion souffrent de véritables pénuries, le secteur bancaire, malgré une image dégradée, suscite toujours autant de vocations, note le site LeFigaro.fr.

Dans un contexte économique difficile, les fonctions en gestion et en finance demeurent recherchées. Les offres d’emploi dans ce secteur proposées par l’Association pour l’emploi des cadres en mars étaient en hausse de 8 %, dans un marché globalement déprimé.

« La comptabilité reste un enjeu fort en termes de compétences et de technicité. Mais il est difficile de trouver des profils ayant à la fois ces compétences techniques et la sensibilité au business, le comportement relationnel que les entreprises demandent », note un directeur du cabinet de recrutement Hays.

Consolidation, trésorerie, contrôle de gestion industrielle souffrent de véritables pénuries de candidats. Désintérêt pour les métiers du chiffre? Les jeunes diplômés ne boudent pas ces fonctions, dont certaines supposent de l’expérience, mais ils font leurs choix.

LeFigaro.fr cite le témoignage d’une étudiante qui est depuis deux mois en stage au contrôle de gestion-production chez Cartier. Il y a un an, elle était en alternance au contrôle de gestion marketing du groupe Mars. L’expérience l’a passionnée.

« La fonction donne une vision globale de l’entreprise. Au-delà des chiffres, elle demande de bien comprendre le business, de savoir communiquer, pour aider le client interne à prendre la meilleure décision. C’est un véritable tremplin pour évoluer dans l’entreprise, quelle que soit l’activité », souligne l’étudiante.

Certes, la crise financière a réduit les embauches dans les banques et fortement dégradé leur image. Mais elle n’a pas détourné les étudiants de la filière finance.

À la Toulouse Business School (TBS), par exemple, les effectifs de l’option finance n’ont que légèrement diminué, tandis que la transformation des stages de fin d’étude en emplois réels s’inscrit à 75 %.

La rédaction