Génération sandwich : la qualité de vie des boomers commence à reculer

30 mars 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(30-03-2007)Un nombre croissant de baby-boomers doivent mener une occupation double: finir d’élever leurs enfants et aider leurs parents âgés. Cette activité exigeante finit par hypothéquer leur qualité de vie, note BMO Groupe financier.

Dans un sondage mené auprès de 2195 Canadiens âgés entre 45 et 60 ans, BMO a constaté que le tiers d’entre eux aident actuellement des parents âgés. Parmi eux, 66 % disent que cela a eu une incidence négative sur leur vie. Près du tiers ont dit qu’ils disposent de moins de temps pour eux-mêmes, et 20 % ont dû s’absenter de leur travail. L’étude de BMO nous apprend également que, dans près 20 % des cas, cela a eu des effets sur leur situation financière.

Or, 44 % de ces baby-boomers soutiennent aussi financièrement leurs enfants. La pression financière est donc grande, et ce ne serait que le début. En effet, comme les Canadiens vivent de plus en plus longtemps, la tendance à supporter les uns et les autres.

Pourtant, en dépit des difficultés, moins de un aidant sur dix(7 %)a demandé des conseils financiers afin de préparer un budget et de planifier l’aide qu’il fournit aux membres de sa famille. Selon l’étude, les baby-boomers qui ne soutiennent pas un parent âgé en ce moment, mais qui s’attendent à le faire plus tard, n’ont pas, eux non plus, de plan à cet égard.

Selon le sondage de BMO, ce sont les « boomeuses » qui auront le plus besoin d’un coup de pouce. En effet, plus de femmes que d’hommes(31 % contre 23 %)disent qu’elles procurent un soutien affectif à un parent âgé. Les femmes ont été deux fois(12 % c. 6 %)plus nombreuses à répondre que le fait d’aider un parent âgé avait eu des répercussions sur leur carrière ou sur le travail qu’elles ont choisi.

Curieusement, plus d’hommes que de femmes(22 % c. 16 %)ont indiqué que le fait de s’occuper de membres âgés de leur famille a eu des répercussions sur leur situation financière.