Gestionnaire en direct – La nervosité perdure aux États-Unis (EN FRANÇAIS)

23 avril 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La reprise américaine est en bonne voie mais dépend encore d’un équilibrage délicat, explique Pablo Martinez, vice-président adjoint chez Gestion globale d’actifs CIBC.

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« On se rend compte que l’économie américaine s’engage vers une croissance qui va encore être minée par les excès de la crise financière de 2008 », résume-t-il.

Chiffres d’emploi stables, bonne confiance des consommateurs, secteur manufacturier actif : plusieurs signaux sont encourageants. Mais c’est le secteur immobilier qui retient le plus l’attention, selon Pablo Martinez.

« C’est le marché qui avait le plus souffert de la crise du surendettement aux États-Unis, mais il commence à reprendre vie. Les données de recensement du prix de vente des maisons indique qu’on a atteint le creux de la vague. Les marchés qui étaient les plus affectés se relèvent tranquillement. »

Autre condition essentielle à une reprise durable : l’accès au crédit bancaire pour les consommateurs et les PME, qui était timide dans les années post-crise.

« Les banques recommencent à prêter, mais la crise ne se résorbe pas gratuitement. Pendant que les consommateurs et les entreprises se désendettent, c’est le gouvernement qui s’endette », observe Pablo Martinez.

« Puisque ses dépenses représentent 40 % du PIB, toute réduction peut faire très mal. Depuis qu’on a résorbé le précipice fiscal, les pressions s’atténuent mais d’autres négociations s’en viennent. Le psychodrame n’est pas terminé entre républicains et démocrates, et ça crée de la nervosité dans les marchés. »