Gestionnaires en direct – À qui profite la baisse du brut?

13 janvier 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Oil pump and storage tanks at south end of California’s Central Valley.

La chute des prix du brut est l’occasion d’acheter certains titres qui se démarquent dans ce type de contexte, dit Scott Vali, vice-président, actions à Gestion d’actifs CIBC.

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« À long terme, nous sommes convaincus que le brut reviendra entre 70 et 80 dollars américains le gallon. Avant cela, les pétrolières vont devoir réajuster leurs budgets d’exploration », explique Scott Vali.

Selon l’expert, les programmes d’exploration entrepris plus tôt cette année, lorsque le brut s’échangeait à plus de 100 $, ne seront pas tous complétés avant le printemps. Ils viendront alors bonifier l’offre sur le marché, en plein milieu d’une période typiquement calme, alors que les consommateurs n’ont ni besoin de chauffage pour leur maison, ni d’essence pour leurs vacances.

« Le second trimestre 2015 sera la période la plus à risque. Mais à partir de là, l’exploration cessera. On a déjà vu plusieurs entreprises réduire leurs budgets et les effets se feront sentir l’an prochain. La croissance de la production va ralentir et ce sera le signe que le marché se corrige de lui-même », pense Scott Vali.

Le gestionnaire en profite pour dénicher des entreprises particulièrement agiles dans ce type d’environnement.

« Nous cherchons des titres qui se démarquent par des coûts opérationnels modestes, des états financiers solides, et une capacité à performer quand le prix du brut est au plus bas. Ces entreprises vont profiter de la situation actuelle, car elles vont prendre des parts de marché à celles qui sont forcées de réduire leurs budgets. »