Gestionnaires en direct – Beau fixe sur les fonds de placement immobilier

7 mai 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les fonds de placement immobilier (FPI) sont à l’abri des soubresauts du marché résidentiel, mais le succès du commerce en ligne risque de les menacer à long terme, estime Barry Morrison, chef de la direction d’Aston Hill Institutional Partners, à Toronto.

« On entend beaucoup de choses sur l’état du marché résidentiel canadien, mais il est plutôt en bon état. Les ventes et les inscriptions ralentissent, mais les propriétés se vendent encore rapidement à un bon prix. Ce n’est pas comme si nous étions aux États-Unis. Et même chez eux, les choses s’arrangent et les prix ont recommencé à monter. »

Selon lui, les FPI se concentrent surtout sur les édifices à bureaux et les espaces commerciaux, et ne sont pas affectés par le marché résidentiel, sauf pour une portion minoritaire de leurs portefeuilles qui est composée de condos.

« S’il existe un lien, il est plutôt psychologique; les gens prennent beaucoup de décisions d’achat en fontion de la valeur de leur maison, et on a vu ce phénomène à l’œuvre aux États-Unis lors de la chute du marché immobilier », analyse Barry Morrison.

« Les FPI ont connu une excellente période au Canada, avec des revenus en croissance soutenus par de faibles taux d’intérêt. Ceux-ci pourraient augmenter dans l’avenir, mais notre inquiétude porte plutôt sur la concurrence du commerce électronique. D’ici 10 ou 15 ans, nous n’aurons plus besoin de tout l’espace de détail que nous avons. Sauf peut-être pour les femmes; elles adorent sortir magasiner ! »