Gestionnaires en direct – Cet été, sortez de l’Amérique du Nord (EN FRANÇAIS)

Par La rédaction | 31 mars 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Pour compenser la faiblesse des marchés canadiens, les investisseurs devraient profiter des devises outre-mer dans les prochains mois, recommande Vincent Lépine, vice-président, stratégie économique mondiale pour la répartition de l’actif et la gestion des devises à Gestion d’actifs CIBC.

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« Les rendements sont plus faibles que dans le passé. En restant au Canada sans diversification à l’étranger, les investisseurs sont fortement à risque de ne pas atteindre leurs objectifs de rendement à long terme », observe Vincent Lépine.

Notre croissance intérieure est si faible qu’en 2015, le portefeuille-type de titres canadiens équilibré entre les actions et les obligations a fait un rendement nul. La solution, selon l’expert : voir du pays!

« L’an dernier, ceux qui ont diversifié leur portefeuille en achetant des titres américains ont pu profiter de la forte appréciation de leur devise par rapport à la nôtre. Ils ont obtenu un rendement supérieur, simplement en s’exposant au dollar américain. »

Dorénavant, il va falloir voyager encore plus loin, pense Vincent Lépine.

« Encore récemment, le marché américain était le meilleur choix par le truchement de sa devise. Mais dans les prochains mois, il faudra plutôt explorer des marchés comme l’Europe ou le Japon. C’est là que la diversification va apporter des rendements supplémentaires qui feront une différence dans les portefeuilles », dit-il.

Du côté des marchés émergents, on devrait pouvoir compter sur la Russie et l’Indonésie, pense M. Lépine. « Le point d’entrée n’est pas forcément aujourd’hui, mais il va y en avoir plusieurs dans les mois à venir. »

La rédaction