Gestionnaires en direct – Chercher les perles parmi les petites capitalisations

16 septembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le marché canadien des petites capitalisations a connu bon nombre d’entrées en bourse réussies cette année, souligne Gary Baker, chef de l’équipe d’analyse des actions canadiennes chez Connor, Clark and Lunn, à Toronto.

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« Lorsqu’on veut miser sur de nouveaux joueurs, il faut se tenir au courant de l’ensemble du marché, des petites aux grandes capitalisations. Les titres que nous dénichons ne sont souvent couverts par aucun analyste. Nous faisons nos propres recherches, afin d’investir dans des histoires de succès à venir », avance Gary Baker.

Quand on s’aventure dans des territoires inexplorés, mieux vaut s’armer d’une solide expertise sectorielle, insiste-t-il.

« On ne peut connaître un secteur sans s’attarder aux secteurs connexes. Nos spécialistes obtiennent des informations sur les entreprises à petite capitalisation en parlant à des dirigeants d’entreprises à grande capitalisation, et vice-versa ! »

Selon Gary Baker, les entrées en bourse ont porté chance plus souvent qu’autrement cette année parmi les petites capitalisations canadiennes, et la tendance devrait se poursuivre.

« Le marché s’est montré rétif à accueillir des entreprises dont le modèle d’affaires dépend d’éléments cycliques, comme les matières premières par exemple. On a surtout vu des entrées réussies dans des secteurs comme les fonds d’investissement immobiliers, où les investisseurs cherchent du rendement », constate M. Baker.

« C’est lorsqu’on approche de la fin du cycle économique que les titres de moindre qualité arrivent sur le marché, mais nous n’en sommes pas à cette étape-là. »