Gestionnaires en direct – Gardez un œil sur la Banque du Canada

9 janvier 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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En 2014, la politique monétaire canadienne aura plus d’impact que jamais, étant donné le niveau d’endettement des ménages, selon Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de Marchés mondiaux CIBC.

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« Il n’y a plus de politique monétaire made in Canada », lâche l’expert. Selon lui, nos politiques seront directement influencées par la Fed. Or, sa nouvelle directrice Janet Yellen devrait mettre fin à l’assouplissement quantitatif dans les douze prochains mois, et cela affecte la psychologie du marché », dit Benjamin Tal en référence à la politique d’achat massif d’obligations adoptée par le gouvernement américain pour soutenir la reprise économique.

« Cela n’aura pas d’effet sur les taux obligataires avant 2015, et je pense que ce seront les actions qui performeront le mieux cette année, soutenues par une amélioration réelle de l’économie mondiale. »

Mais gare aux augmentations de taux d’intérêt de la Banque du Canada, qui pourraient survenir dès 2015 selon Benjamin Tal. « L’impact sera plus fort que par le passé. Les Canadiens sont très endettés, ce qui les rend très sensibles aux taux d’intérêt. Il n’en faudra pas beaucoup pour que notre politique monétaire ralentisse notre économie. »

Un espoir demeure : le secteur de l’énergie. « Je suis optimiste, dit Benjamin Tal. On ressent une urgence croissante à développer de nouvelles infrastructures pour acheminer le pétrole de l’Alberta, ce qui aura des retombées sur l’ensemble de l’économie. »