Gestionnaires en direct – Investir dans les biotechnologies

17 septembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Pour tirer profit de l’innovation en biotechnologie, mieux vaut sortir du Canada, explique Bob Deresiewicz, associé et premier vice-président chez Wellington Management à Boston.

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« Je surveille plus de 200 titres en lien avec des maladies pour lesquelles la science n’a pas encore trouvé de réponse. Les cycles de recherche sont très longs, mais vient un moment où l’on comprend suffisamment une maladie pour développer un médicament. Le VIH était dans cette position dans les années 90, puis il y a eu l’hépathite C, qu’on connaissait à peine dix ans avant. »

Pour les investisseurs, il s’agit de miser sur les maladies qui sont arrivées à ce niveau de compréhension et sont à l’aube d’un traitement. Mais mieux vaut sortir du Canada si on veut les trouver, dit Bob Deresiewicz.

« La majeure partie de la recherche en biotechnologies se fait hors du Canada. Bien sûr, il y a des zones actives autour de Toronto et Vancouver, mais elles sont plus petites et moins diversifiées que l’offre disponible sur le marché mondial. La grande majorité des titres à suivre se trouvent aux États-Unis, autour de centres d’excellence comme Boston, San Francisco, ou le triangle de la recherche de la Caroline-du-Nord. C’est de là que sortiront les prochains gros noms. »