Gestionnaires en direct – La face cachée du TSX

7 mars 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les indices canadiens performent moins que les américains, mais cela ne veut pas dire qu’il faut fuir le pays. Tout est question de pondération, explique Stephen Carlin, gestionnaire de portefeuille senior chez Gestion d’actifs CIBC.

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« En apparance, les deux marchés sont très différents, avec un TSX qui a crû de 13 % en un an pendant que le S&P 500 augmentait de 32 % – et même 41 % si on prend en compte la faiblesse de notre devise », observe l’expert.

Les investisseurs ne devraient pas bouder le Canada pour autant, juge-t-il.

« La comparaison entre les indices a ses limites. Le TSX et le S&P 500 sont propulsés par des industries différentes. Au Canada, près des trois quarts de l’indice sont des entreprises liées à l’énergie, aux services financiers et aux matières premières, tandis que les trois plus gros secteurs américains sont les services financiers, les technologies de l’information et la santé. Et ils ne représentent que 45 % de l’indice, donc celui-ci est très diversifié. »

Les technologies de l’information et la santé sont sous-représentées au Canada, et c’est pourquoi nos marchés n’ont pas profité de leur croissance l’an passé. Mais en revanche, notre secteur industriel a performé superbement, note Stephen Carlin. « Les titres industriels ont augmenté de près de 37%, mais c’est un petit secteur, alors on les remarque peu », dit-il.