Gestionnaires en direct – La quête de la haute qualité

19 Décembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La recherche de titres de « haute qualité » permet d’ignorer les cycles boursiers pour se concentrer sur les forces concrètes des entreprises, explique Craig Jerusalim, gestionnaire de portefeuille pour Gestion globale d’actifs CIBC.

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L’expert propose une définition de la « haute qualité » composée de cinq éléments. D’abord les marges élevées, qui « doivent être constantes au fil du temps, et basées sur un avantage concurrentiel que l’entreprise est capable de défendre », dit-il.

« Deuxièmement, le taux d’endettement doit être faible, afin d’assurer une flexibilité à l’entreprise. En effet, cela lui évite de faire des choix à court terme et lui permet de considérer des acquisitions stratégiques quand les concurrents gagnent du terrain », poursuit Craig Jerusalim.

« La variabilité aussi doit être faible, afin d’assurer des flux de liquidités qui restent prévisibles. Et l’équipe de gestion doit avoir démontré sa capacité à promettre peu et livrer beaucoup. Enfin, le titre doit comporter un bon potentiel de croissance à un prix raisonnable », conclut-il.

Une fois que l’investisseur a bâti un groupe de titres de haute qualité, il n’a plus à se soucier des cycles pessimistes. « L’avantage de ces placements, c’est qu’on peut les conserver longtemps pour profiter de leurs avantages stratégiques à long terme. Si je mets mon énergie dans la recherche de la qualité, je n’ai plus besoin d’analyser les variations macro-économiques », dit Craig Jerusalim.

Quant aux dividendes, ils ne sont pas la panacée que l’on croit, dit l’expert. « Il ne faut pas oublier que les dividendes ne sont qu’une partie du retour sur investissement. Certaines entreprises réinvestissent leurs profits et génèrent ainsi de meilleurs rendements au bout du compte ! »